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Je crois au destin : le jour où l'on doit mourir, on meurt (...) Je suis fataliste. Ce n'est pas en freinant la vie qu'on évite la mort.
Florence Arthaud
La crainte de mourir est pour moi la seule vraie terreur. De quoi peut-on s'effrayer, sinon ? De manquer un avion, un rendez-vous ? De manquer d'argent ? La vie est un cadeau, il faut la vivre pleinement et croire toujours en son destin.
La voile est un sport dans lequel la femme peut s'exprimer, avec sensibilité et ténacité.
J'aime bien les conditions foireuses et tordues !
Je n'ai pas de plan de carrière. J'ai la chance de vivre une passion, d'en vivre mal, mais d'en vivre. En fin de compte, je suis une femme heureuse.
Je suis une vraie solitaire dans l'âme et encore plus en mer.
Ce n'est pas un métier de femme. C'est un univers rude, dur, où on est tout le temps sur les mers.
Le navigateur solitaire jongle avec le hasard et la technique, le savoir et l'inconnu, l'inné et l'acquis.
Je représente un peu la liberté de la femme. Je ne me bats pas pour ça, mais je la défends.
J'ai mené une existence bien remplie, un peu tumultueuse, c'est vrai. Aucun homme ne m'a comblée autant que l'océan ; c'est la mer qui me fait vibrer, l'océan qui m'emporte. La vie de couple ne m'a jamais fait rêver. J'aime trop ma liberté !
Les marins croient en Dieu. Quand on est tout seul en mer, c'est bien plus facile de croire.
Il n'y a pas besoin de courage pour faire ce que l'on aime.
Si je devais me réincarner, j'aimerais que ce soit en dauphin.
Je me sens toujours chez moi sur l'eau.
J'ai eu une vie de patachon et d'aventurière.
Je trouve que c'est beau pour un marin d'être emporté mystérieusement par la mer. C'est plus joli qu'un enterrement.
Pour moi, le dakar, c'est dîner tous les soirs avec cinq cents garagistes. Pas vraiment mon truc.
Tous les jours je me dis que j'ai de la chance d'avoir une vie aussi facile. J'ai l'impression que c'est un peu un cadeau du bon Dieu.