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Je déteste raconter des histoires. Je n'ai jamais été actrice à cause de cela, je ne peux pas incarner une autre personne que moi. Dans "Starmania", je n'étais pas heureuse de jouer Cristal, car ce n'était pas moi.
France Gall
Mais après tout ce qui m'est arrivé, je n'en ai jamais eu envie ! j'ai commencé à 16 ans [...] J'ai toujours dit que je ne serais jamais une vieille chanteuse.
On avance dans le brouillard pendant des mois et on fait les choses qu'il faut faire parce que la vie continue et qu'on a des enfants. Il y a un métier, un public...
Claude (Claude François) n'était pas quelqu'un de facile. Personne n'était heureux autour de lui.
Personne n'était heureux autour de Claude François.
Je refuse de m'installer : la vie n'est pas, elle, toujours à la même place.
La vie m'intéresse au plus haut point. Jusqu'à 25 ans, je ne savais pas quoi en faire, je la vivais, mais je n'en comprenais pas vraiment le sens. Aujourd'hui, j'observe le temps qui passe.
Michel Berger et Luc Plamondon avaient compris beaucoup de choses avant l'heure. Ce qu'il y a de formidable avec Starmania, c'est que tout le monde s'identifie.
Tout a changé, quand j'ai rencontré Michel (Michel Berger).
Un jour, on a demandé à Gainsbourg s'il avait quelqu'un de moins de trente ans à statufier et il a dit quelque chose qui m'a bouleversée : Ce serait France Gall. Ce serait une immense statue en sucre d'orge et tous les enfants viendraient lui lécher les doigts.
Quand j'ai perdu ma fille, j'ai lu tous les auteurs qui avaient perdu leur fille. Ça m'aidait de savoir qu'on avait vécu la même chose et que les gens pouvaient en parler.
A la télévision, quand je vois des jeunes reprendre "Musique" sans trop d'efforts, ça me fait rire. Lorsque je chantais "Musique" au Palais des Sports, j'avançais vers les gens, j'y allais, je menais une sorte de guerre.
Quitte à vivre des choses extraordinairement tristes et douloureuses, autant les vivre en face. Ça ne sert à rien de sortir, de se distraire.
La groupie du pianiste c'est moi. J'ai été la femme et la chanteuse la plus heureuse du monde.
Ce public de jeunes de mes débuts, je l'aime bien car c'est le plus fidèle qui soit.
Si le bonheur existe, C'est une épreuve d'artiste.
Je suis anticonformiste et personne ne le sait
Je m'organise une existence où je sors très peu. Depuis toujours, je vis mieux la nuit. Vous me verriez à 5 heures du matin, je suis au top !
Je suis la fille du papa de La Mamma.
A la disparition de Michel, j'ai eu envie de continuer de chanter. A la disparition de Pauline, j'ai eu envie de me taire.
J'ai vécu de très grandes épreuves, mais j'ai aussi connu des bonheurs absolus. Je me sens riche de tout cela, ce sont ces épreuves qui m'ont construite. Voilà la raison pour laquelle, maintenant, je peux me placer du côté des gens heureux. Je reprends à mon compte cette phrase hilarante de Woody Allen : Je m'intéresse à l'avenir car c'est là que j'ai décidé de passer le restant de mes jours.
Quand je suis seule et que je peux rêver Je rêve que je suis dans tes bras Je rêve que je te fais tout bas Une déclaration, ma déclaration.
La journée, je suis dans l'action. La nuit, je vis. Je revis. Je profite de la vie. Je ne suis pas dans le paraître. On ne me voit nulle part, mais je n'ai pas, pour autant, l'impression de vivre la moitié d'une vie.
Toute ma vie, j'ai été à la quête du bonheur.
Il n'y a pas longtemps que j'ose avouer que je n'ai pas peur. J'avais toujours entendu dire que si l'on n'avait pas le trac on n'avait pas de talent.
Chanter ne me manque pas.
La première fois que j'ai chanté sur scène, c'est vrai, c'était à l'Ancienne Belgique, et ça a été un moment... J'ai chanté faux, j'avais trois chansons, j'ai chanté tout faux, les trois chansons ! Donc j'ai vu que c'était quand même quelque chose de particulier, le trac...
Michel m'a offert "La déclaration d'amour", qu'il s'était écrite pour lui. On était amoureux, donc on pouvait la chanter l'un et l'autre. Ce qui nous a portés pendant ces dix-huit années, c'est notre complicité extraordinaire.
Je vis à mon rythme, dans mon cocon, normalement. Je n'y fais entrer que des personnes que j'aime et qui me font du bien.
Avant chaque disque, Serge me demandait de lui raconter ma vie, ce que j'avais fait pendant les vacances. Alors, je lui ai dit que j'avais été à Noirmoutier chez mes parents. Là-bas, il n'y a pas grand-chose à faire, sauf que, tous les jours, j'allais m'acheter une sucette à l'anis.
C'est une petite fille qui aime bien les sucettes qu'elle achète au drugstore pour quelques pennies…Hein…Et puis c'est tout, non ?
J'aime profondément la vie et je veux lui faire honneur. Je ne me souviens plus très bien comment j'étais du temps de Michel, mais j'ai décidé de vivre cette putain de vie le mieux possible. Le départ de Michel, celui de Pauline m'ont ancrée plus que jamais dans le réel. Aujourd'hui, je vis l'instant.