Images
L'amour s'alimente des difficultés, se renforce dans l'adversité ou lorsqu'il est contrarié.
Francesco Alberoni
L'amour est sublime et misérable, héroïque et stupide. Juste, jamais. Ce n'est pas l'amour qui relève du registre de la justice, c'est l'amitié.
La pensée idéologique est toujours contre quelqu'un. Elle est toujours un instrument de violence. Elle en est imprégnée, empoisonnée.
L'énamourement n'éclate que si l'on estime qu'il a une chance d'être partagé.
L'amour non-dit vous étreint le coeur, qui vous fait tour à tour souffrir et espérer.
C'est cela, en définitive, le pouvoir : agir en dépassant les difficultés, en évitant les embuscades, en entraînant ceux qui lambinent.
Dans la grisaille du présent, nous attendons un jour nouveau, une vie nouvelle, un printemps nouveau, une rédemption, un rachat, une revanche, une révolte.
Pour accepter un nouveau milieu, l'être humain a besoin d'une personne qui l'accueille, qui le rassure. Qui lui donne l'impression d'être aimé. Cette personne représente la porte qui lui permet d'entrer dans le nouveau monde.
Le langage de l'amour naissant est le langage de la mystique, de la théologie et de la poésie.
Pour qu'il y ait jalousie, il ne suffit pas qu'il y ait un rival. Il faut que la personne aimée prenne le parti de celui-ci, se laisse fasciner par lui et le préfère à nous. La jalousie est un vol ou l'objet du vol est complice du voleur.
Être l'ami de quelqu'un signifie qu'on le comprend au-delà des apparences.
Rien, cependant, n'est plus éloigné de l'amitié que le rapport maître-élève. L'ami n'est pas un gourou qui possède la vérité ; sa révélation n'est pas un enseignement. C'est une démarche qui permet de parvenir à la même conclusion en partant de points de vue différents. C'est une convergence dans la vérité.