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Dieu n'existe pas. S'il existait, depuis le temps que je dis des horreurs, il m'aurait déjà foudroyé. Ou Dieu est un mythe, ou il est sourd, ou c'est du mépris.
Francis Blanche
La véritable amitié sait être lucide quand il faut, aveugle quand elle doit.
Je n'empêche pas les gens de marcher où ils veulent. Sauf sur mes pieds. Mais comme je ne chausse que du 40, il n'y a pas de place à côté.
J'aime les enfants, oui. Mais je leur adresse un reproche : ce sont de futures grandes personnes.
C'est la vie, ça... Tous les jours des innocents meurent, sans savoir pourquoi...
Comme le prétendent les médecins, moins on mange, mieux on se porte, moins on fume et mieux on respire... sans oublier que l'alcool tue lentement et que bonne renommée vaut mieux que voiture dorée.
Je connais un moyen de ne pas vieillir : c'est d'accueillir les années comme elles viennent et avec le sourire... un sourire, c'est toujours jeune.
Avec le matelas multispire, on peut dormir à côté de la dame aux camélias.
Quand un monsieur vous dit qu'il a changé de voiture, si vous cherchez bien, vous constaterez qu'il aurait préféré changer de femme, mais que devant les difficultés, il a opté pour la solution la plus simple.
Quand on a la santé, c'est pas grave d'être malade.
Si Dieu existait, il empêcherait Allah de nous embêter avec son pétrole.
Si vous connaissez une petite voiture dans laquelle on se sente aussi bien protégé, aussi confortable que dans une grande, téléphonez-moi.
Mieux vaut penser le changement que changer de pansement.
A quoi sert ce progrès dont nos siècles se parent A quoi sert d'avoir tant vécu ? Il n'y a plus de chefs de gare Mais il y a toujours des cocus !
On est toujours l'imbécile de quelqu'un. Ce sont mes imbéciles à moi, qui m'énervent.
Les dimanches ratés tournent en robe grise au rythme languissant des valses de l'ennui.
Tout le monde court après sa jeunesse. A douze ans, on court après un cerf-volant. Puis, on court après son âme d'enfant.
La ville d'Antibes et la ville de Biot vont fusionner. Leurs habitants s'appelleront désormais les Antibiotiques.
La météorologie, c'est l'art de prévoir ce qui change tout le temps.
Cyclistes !... Plus de crevaisons : roulez sur la jante !... Automobilistes !... Plus de contraventions : roulez sur l'agent !...
Il est bon de remettre tout en question, chaque jour.
Je n'envisage mon avenir que quand il est passé.
Lorsqu'on fait une fable il est avant tout préférable d'avoir quelque chose à y raconter !
Les femmes qui nous aiment pour notre argent sont bien agréables : on sait au moins ce qu'il faut faire pour les garder.
La misère pour les policiers, dans certains pays, c'est qu'en cas de changement de régime, les anciens mouchards sont supprimés et les nouveaux ne sont pas au courant.
Le jour où l'on aura inventé la machine à remonter le temps, on pourra enfin cesser de chercher midi à quatorze heures.
Je ne peux rien dire sur mon sommeil : chaque fois que je m'apprête à l'observer, je m'endors.
Je me suis marié deux fois : deux catastrophes. Ma première femme est partie. Ma deuxième est restée.
Un gourmet ?... C'est un glouton qui se domine.
Ne parlons pas d'argent : ça énerve les gens qui n'en n'ont pas.
L'exactitude étant la politesse des rois, un prématuré ne pourra jamais régner.
L'asperge est le poireau du riche.
Pour être heureux, il faut souvent très peu de choses : un peu d'espoir, beaucoup d'amour... Pour que naisse un roman, simplement quelques mots...
Je suis matinal. Je me couche tous les jours à 5 heures du matin.
Si je bâille, ne croyez surtout pas que c'est parce que je suis élevé : c'est simplement parce que je m'ennuie.
De la baleine à la sardine et du poisson rouge à l'anchois dans le fond de l'eau chacun dîne d'un plus petit que soi...
Puis-je vous dire un mot ? - Ca dépend lequel.
Les touristes, en général, se renseignent auprès des autres touristes, qui ne connaissent guère mieux leur chemin. Cela complique toujours tout. Surtout quand on ne parle pas la même langue.
On m'a demandé ce que je pense de la "nouvelle vague" : j'aime toutes les vagues. Ça remue !
Je ne me suis jamais posé la question de savoir comment je me situe, dans le monde et le temps. Je travaille et je paie mes impôts. Les deux, d'ailleurs, s'annulent si bien que je travaille, finalement pour rien.
Ce n'est pas en mangeant que l'on devient forgeron. Même si on ne veut pas devenir forgeron.
Mieux vaut élever son esprit que des chats siamois.
Je suis très fort, en affaires. Le malheur, c'est que les autres le sont encore plus que moi.
Pour rentrer chez vous, une seule adresse : la vôtre !
Sommes-nous pas un peu semblables aux moutons ?... Nous fuyons celui qui, simplement, nous dérange, Pour courir dans les bras de celui qui nous tond et qui nous mange.
Mesdames : si votre poitrine tombe... posez-la par terre.
A quoi servirait d'être victorieux, si l'on n'était plus vivant pour en profiter ?
Le mot infarctus est le seul mot irrégulier de la langue française. On dit : "un infarctus, des obsèques".
La plus belle mort, c'est d'être tué à 80 ans d'un coup de revolver par un mari jaloux.
Pour moi, une journée sans canular, c'est un gruyère sans trou.