Images
Les femmes sont toutes des sottes. Elles aiment provoquer le désir des hommes et le redoutent.
Francis Bossus
On ne peut haïr un adversaire quand il se bat.
La guerre n'a jamais été une école de courage et de virilité mais nombreux sont ceux qui s'engagent avec le faux espoir d'y apprendre beaucoup. Les hommes ne se battent pas pour la liberté mais pour le plaisir.
La lucidité ramène au rêve. Notre défaut, mon vieux, c'est de toujours revenir au rêve, c'est-à-dire au point de départ.
Nous devrions tous être physiquement beaux ; la mort nous le doit bien.
C'est quoi la vie ? Une erreur ? Une punition ? Un départ ou une arrivée ?
La vraie peur ne défigure pas mais martèle les traits et les durcit.
Aimons la neige ! Sinon, nous risquerions de briser notre équilibre poétique et d'oublier notre condition humaine.
Le mal ! Quel petit mot pour de grandes choses !
Il n'y a pas de différence entre le rêve et le souvenir. Par la mémoire nous croisons devant des rivages que nos yeux ignorent mais que notre coeur reconnaît pour les avoir visités avec la chaleur et la sincérité de notre jeunesse.
Rien n'est trop beau ni trop grand pour un enfant et tout est solennel.
L'envie comme le caprice est fille de la liberté.
La douleur est un feu que chacun alimente en soi.
Qualités, capacités ou vertus peuvent être truquées, alors que les vices appartiennent à la vérité.
Les ambitions déçues ne pèsent qu'à une morne vieillesse.
Si l'on a toujours pitié de soi, l'on a parfois honte de la misère des autres.
La vérité attend au bout de soi. Et aller au bout de soi, c'est aimer et comprendre.
Aimer n'est pas recevoir comme autant d'hommages la présence de l'autre, le son de sa voix, la douceur de ses gestes, mais lui donner la meilleure part de soi.
Plus on est jeune, plus on touche au mystère de la joie.
Il est dur d'immoler aux lendemains tous les jours qui ont fait sa vie.
Les héros, ces amants de l'angoisse.
La vie n'aime pas que l'on désespère d'elle.
La loi des générations. Il y a celles qui plantent et celles qui récoltent.
Notre mémoire doit être pétrie d'éternité car nous avons tous la certitude que le mal est éphémère.
Quand les passions frappent à notre coeur, nous les fuyons.
Le comédien revient toujours rôder autour de son théâtre.
Un enfant, qu'est-ce donc ? Un morceau d'amour égaré, un miroir, une victime, un signe du temps en marche.
Bourlinguer, n'est-ce pas rêver la vie.
Dans chacun de nous il y a un peu de tous les autres ; c'est ça qui est intolérable. On ne peut pas être vraiment soi.
Rien n'est plus beau chez l'homme que le don de pitié, reçu dès l'enfance ; il lui permet de vivre et de vieillir sans se plaindre de ne pas pousser à la roue de l'univers.
Les hommes ne peuvent être parfaits, ils nous ressemblent.
Avoir l'expérience du malheur ne suffit pas, car on est toujours malhabile avec les autres. Leur souffrance n'est jamais comparable à la nôtre.
Il faut beaucoup aimer pour bien comprendre et tout admettre.
Le doute ?... C'est peut-être de la peur distillée !
Le paradis terrestre est partout quand nous le voulons.
Qu'est-ce que la lâcheté ? Il y a peut-être la conscience du prix que chaque individu paie à la mort, avec plus ou moins de noblesse.
La lâcheté, cette condition que personne ne reconnaît ou n'accepte, pourtant indispensable à la survie.