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Moi je n'étais rien / Et voilà qu'aujourd'hui / Je suis le gardien / Du sommeil de ses nuits / Je l'aime à mourir / Vous pouvez détruire / Tout ce qu'il vous plaira / Elle n'aura qu'à ouvrir / L'espace de ses bras / Pour tout reconstruire
Francis Cabrel
Je les entends rire comme je râle, Je les vois danser comme je succombe, Je pensais pas qu'on puisse autant S'amuser autour d'une tombe.
Porter secours c'est défendu. Le monde autour est sourd, bien entendu.
Alors te voilà bout de femme, / Comme soufflée d'une sarbacane. / Le ciel s'est ouvert par endroits, / Depuis toi.
J'ai décidé d'exposer mon répertoire sur les plateformes de streaming.
Les mots qu'on reçoit, c'est comme des parfums qu'on respire.
On a dressé des cathédrales, Des flèches à toucher les étoiles, Dit des prières monumentales, Qu'est-ce qu'on pouvait faire de mieux ?
Dans les premiers moments j'ai cru Qu'il fallait seulement se défendre Mais cette place est sans issue.
Le monde a tellement de regrets. Tellement de choses qu'on promet. Une seule pour laquelle je suis fait. Je t'aimais je t'aime et je t'aimerai.
Ecrire une chanson dans la solitude, puis finalement elle arrive sur scène avec le public, on touche le rêve.
N'Guyen, la clandestine, Et Mamadou qu'on transfère Et Sabrina qui tapine Et ce Magyd qui dort par terre Quand la salle se rallume Le monde sort en silence Les cardinaux en costume N'étaient pas à la séance.
Et quoi que tu fasses, l'amour est partout où tu regardes. Dans les moindres recoins de l'espace, dans le moindre rêve où tu t'attardes.
Va faire un petit tour, respire le grand air ! Après, je te parlerai de l'amour. Si je me souviens un peu.
Y a des couples qui se défont Sur les lames de ton plafond, C'est toujours le même film qui passe, T'es toute seule au fond de l'espace, T'as personne devant. Personne.
Le monde est aux mains de stratèges / Costume noir, cravate beige / Ou turban blanc comme la neige / Qui jouent de bien drôles de jeux.
Tu comptes les chances qu'il te reste, Un peu de son parfum sur ta veste, Tu avais dû confondre les lumières D'une étoile et d'un réverbère. Mais ça continue encore et encore.
Le seul voyage qui vaille est celui que nous faisons là où nous sommes, toutes écoutilles au vent, quand notre but n'est pas de conquérir le monde mais d'être conquis par lui.
Quand tu t'appelles Saïd ou Mohamed C'est le ciel en tôle ondulée pour toujours C'est la fenêtre sur la troisième cour C'est le cri des voisines plein les oreilles Et les heures de mauvais sommeil.
Pour cette vie et celle d'après Tu seras mon unique projet.
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai.
Il y a dans nos attelages / Des gens de raison, de courage, / Dans tous les camps de tous les âges / Dont le seul rêve est d'être heureux.
J'aimerais quand même te dire, Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.