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Il vous faut est fort bon !... Mon moulin est à moi, - Tout aussi bien, au moins, que la Prusse est au roi.
François Andrieux
Hélas ! Est-ce une loi sur notre pauvre terre - Que toujours deux voisins auront entre eux la guerre ; - Que la soif d'envahir et d'étendre ses droits - Tourmentera toujours les meuniers et les rois ?
L'homme est dans ces écarts un étrange problème ; - Qui de nous en tout temps est fidèle à soi-même ?
Ce sont là jeux de prince : - On respecte un moulin ; on vole une province.
Un savoir admirable, Et des vertus ne rendent point aimable.
Les rois malaisément souffrent qu'on leur résiste.
... si nous n'avions pas des juges à Berlin.
Appelez-vous, messieurs, et soyez citoyens !
On a mieux qu'un trésor quand on sait s'en passer.
Qui de nous en tout temps est fidèle à soi-même ?
Ces malheureux rois, - Dont on dit tant de mal, ont du bon quelquefois.
Citoyen consul, vous savez qu'on ne s'appuie que sur ce qui résiste.
On ne devrait jamais se quitter quand on s'aime. Mon coeur impatient aspire à son retour !
Défiez-vous des gens qui disent qu'il faut renouveler la langue ; c'est qu'ils cherchent à produire avec des mots, des effets qu'ils ne savent pas produire avec des idées.