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Amen ! dit un tambour en éclatant de rire.
François Coppée
L'argent ne peut donner le talent, et parfois il peut empêcher d'y atteindre.
Ce qui empêche souvent nos amis de suivre nos conseils, c'est que, nous consultant, ils ne nous ont pas tout dit.
Voir la nuit qui s'étoile et Paris qui s'allume.
Ah ! les premiers baisers à travers la voilette.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
Le cercueil du poète était jonché de roses... - La tombe du despote était pleine de sang.
Et je n'ai pas trouvé cela si ridicule.
Un rien, l'heure qu'il est, l'état de l'atmosphère, Un battement de coeur, un parfum retrouvé, Me rendent un bonheur autrefois éprouvé.
Et, rêvant déjà de bataille, - Tous sont heureux naïvement ; - Car toujours la France tressaille - Au passage d'un régiment.
L'eau d'une larme est un prisme Qui transfigure l'univers.
Mon histoire, messieurs les juges, sera brève. Voilà. Les forgerons s'étaient tous mis en grève.
Or, en mil huit cent neuf, nous prîmes Saragosse...
Et l'amour, servant notre fantaisie, Fera ce jour-là l'été plus charmant ; Je serai poète, et toi poésie. Tu seras plus belle, et moi plus aimant.
Blanchisseuses de fin, piqueuses de bottines, Filles de Montparnasse et de Ménilmontant, Heureux, si son coeur bat, celui que vous attend !
Pour la famille et pour l'amour Par les yeux d'une fille d'Eve Mon coeur profondément touché Avait fait aussi ce doux rêve D'un bonheur étroit et caché.
Tout se paie, le bien plus cher que le mal.
Il faut quatre hommes pour faire une salade : un prodigue pour l'huile, un avare pour le vinaigre, un sage pour le sel et un fou pour le poivre.
Notre oeuvre est bonne et nous croyons en elle ; Faisons des vers pour rien, pour le plaisir.
Tu vis dans tous les coeurs, amour de la patrie !
Ma mère, sois bénie entre toutes les femmes.
Le soleil froid donnait un ton rose au grésil, - Et le ciel de novembre avait des airs d'avril.
Dieu voulut résumer les charmes de la femme En un seul, mais qui fut le plus essentiel, Et mit dans son regard tout l'infini du ciel.
La vie est un éclair, la beauté dure un jour ! Songe aux têtes de mort qui se ressemblent toutes.
C'était un tout petit épicier de Montrouge - Et sa boutique sombre, aux volets peints en rouge, - Exhalait une odeur fade sur le trottoir.
Et si vous m'envoyez à l'échafaud, merci !
Attends, sois, comme tous, patient et muet ; Mais si la haine sainte en nous diminuait Rugis pour rappeler son devoir à la France.
Vous m'aimerez un peu, moi qui vous aime tant !
Et j'ai le coeur si plein d'automne et de veuvage Que je rêve toujours, sous ce ciel pur et clair, D'une figure en deuil dans un froid paysage Et des feuilles tombant au premier vent d'hiver.
Songe aux têtes de mort qui se ressemblent toutes.
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