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Je veux vivre comme un cristal, je m'en briserai, peut-être.
Françoise Dolto
L'amour vrai ne crée aucune dépendance, aucune allégeance.
La psychanalyse, c'est aider les gens à devenir ce qu'ils sont.
Quant aux enfants, ils doivent être enseignés à n'avoir aucun devoir vis-à-vis de leurs parents que celui de les assister dans leur vieillesse impuissante comme les parents assistent leurs enfants dans leur jeunesse impuissante.
On peut reconnaitre un enfant guérissable, un enfant fichu, on ne sait jamais... Et c'est ça le problème, c'est qu'on ne sait jamais.
L'être humain qui crée sa solitude a besoin qu'on lui dise : Oui je t'aime malheureux.
C'est le bébé qui crée la maman.
Quiconque s'attache à écouter la réponse des enfants est un esprit révolutionnaire. Les autres soi-disant révolutions ne changeront rien.
Le premier langage, c'est une parole non dite entre deux êtres qui s'étreignent, et c'est la parole non dite qui prend forme d'être humain.
L'analyse tue la souffrance.
Je ne peux pas supporter d'entendre ce mot droit de visite. C'est un devoir de visite que le parent discontinu doit remplir.
Tout se joue avant six ans... ou avant quatre ans ?
Ce n'est pas éviter l'enfant de chair qui est important, c'est porter des enfants de coeur et d'esprit.
C'est un scandale pour l'adulte que l'être humain à l'état d'enfance soit son égal.
Le champ imaginaire de l'enfant est absolument incompatible avec celui de l'adulte.
N'oublions pas que ce qui fait l'intelligence de l'homme, c'est pour beaucoup celle de ses mains.
Il ne s'agit pas de toujours dire toute la vérité quand la vérité est douloureuse, mais il faut lui dire quelque chose qui est sur le chemin de la vérité.
Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences.
Jésus est ressuscité aussi dans l'animalité de l'homme.
Dans un monde de surplus, de pléthore, de biens matériels mal répartis, le seul bien unique, c'est justement l'amour entre les êtres.
Nous n'existons que parce que nous sommes reliés aux autres par la parole.
Mettre des mots sur ce qu'on éprouve, aussi bien dans la tendresse que dans la haine, c'est cela qui est humain.
La jalousie n'est pas une preuve d'amour mais d'immaturité.
Marie est la représentation chez une femme de la totale réceptivité à Dieu à l'état de veille. Joseph est la représentation de la totale réceptivité à la parole de Dieu à l'état de sommeil.
Le seul péché est de ne pas se risquer pour vivre son désir.
Rien dans le message du Christ n'était en contradiction avec les découvertes freudiennes.
Tous les souvenirs de nos parents, de nos ancêtres sont inclus dans nous.
L'enfant a toujours l'intuition de son histoire. Si la vérité lui est dite, cette vérité le construit.
Il faut une très grande maturité pour être capable d'être parent, car cela implique d'être conscient que ce n'est pas une situation de pouvoir, mais une situation de devoir, et qu'on n'a aucun droit à attendre en échange.
On ne peut pas mentir à l'inconscient, il connaît toujours la vérité.
Le pouvoir qui a la main de fer dans un gant de velours, a la peur de la spontanéité, du génie propre, du naturel de la jeunesse. Elle dérange parce qu'elle porte à remettre en question un certain nombre de valeurs reçues et le système.
Nous ne pouvons être que d'un seul sexe et ne pouvons que fabuler les plaisirs et les désirs de l'autre sexe. C'est pour cela que les hommes et les femmes ne se comprennent jamais.
L'être humain n'est pas un objet à conformer au désir d'autrui.
Dieu n'est jamais autant Dieu que lorsqu'il me manque.
En chaque enfant, on l'ignore trop, naît et se développe le projet intuitif d'être considéré comme une (grande) personne. Aussi attend-il qu'on ait à son égard le comportement et le respect que l'on a vis-à-vis d'un adulte. Il a raison.
Les enfants sont les symptômes des parents.
Autonomiser un enfant c'est le laisser prendre sa liberté et en user.
L'important c'est qu'un enfant puisse toujours dire ce dont il a envie, mais pas toujours le faire.
La peur de mourir, c'est finalement la peur de vivre.
Il y a des familles où tout ce qui touche à la sexualité est considéré comme sale ou défendu. On ne sait plus alors si on est un enfant de l'amour ou un enfant de la FAUTE.