Images
Il n'y a aucune raison pour qu'un écrivain qui a peu de métier n'arrive pas à finir un livre.
Françoise Mallet-Joris
Celui qui rit en sait toujours assez.
Est-ce d'une rupture brutale de l'enchantement premier que naît le besoin d'écrire ? d'une fêlure dans l'enfance ? Le besoin d'écrire est-il adulte ?
Que valent le silence, la contemplation ? Est-ce que ces valeurs peuvent encore être perçues ? Ou le silence et la contemplation sont-ils le fait de ceux qui se murent hors des souffrances d'autrui, de l'évolution du monde et de ses problèmes ?
Douloureuse la perte... Mais plus terrible le manque. L'absence. Non, pas l'absence, car l'absence est perte encore, a un contraire. Ce qui n'a jamais été : cette fenêtre condamnée dans le couloir de notre enfance.
Nous avons tous un jour, une heure de sensibilité, de grâce, où une image nous atteint, où une note, un mot, résonne en nous.
Nous le verrons, chaque fois que Bossuet se lasse, ranimer son ardeur, le piquer au vif, de crainte que le conflit ne s'ensable, ce qui risque plusieurs fois d'arriver.
Elle dose les mots comme elle dose la farine.
Sait-on jamais ce que c'est qu'une vocation, le nombre de matériaux impurs qui la constituent avant de se transmuter mystérieusement en une seule paillette d'or ?