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Malheureux l'homme qui mène une existence semblable à celle des bêtes, enchaîné à ses instincts et seulement préoccupé des soucis matériels de la vie.
Frédéric Lenoir
L'amour nous fait trembler sans nous mettre dans la crainte.
Le passé existe-t-il par lui-même ou se perd-il dans les méandres de nos souvenirs pour ne plus être qu'une représentation personnelle, et qui disparaîtra avec nous ?
La morale est la loi de la raison, l'amour est la loi du coeur.
L'amour nous fait désirer sans posséder.
Malheureux l'homme qui ne sait pas qu'il possède deux grands trésors à l'intérieur de lui-même : la clarté de l'esprit, qui peut le rendre libre, et la bonté du coeur, qui peut le rendre heureux.
Comme le disaient les anciens maîtres de la sagesse : Songe que chaque jour est une vie et hâte-toi de bien vivre, plutôt que de vouloir vivre longtemps sans te soucier de vivre selon le bien.
L'amour nous ancre et nous ouvre à l'univers entier.
Si tu arrives à dominer ta peur, plus rien ne t'atteindra, plus aucune force mauvaise n'aura d'emprise sur ton coeur. Et pour vaincre la peur, il n'y a qu'un remède : l'amour. Tout le chemin de la vie, c'est de passer de la peur à l'amour.
Prenons cette crise comme une opportunité d'un retour sur soi et bien sûr aussi d'une plus grande attention à ses proches : passer plus de temps avec sa famille, jouer et échanger avec ses enfants, parler au téléphone plus longuement avec ses amis sur les choses les plus essentielles de nos vies.
Le principe de toute éducation à la vie en société se résume en cette phrase : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te fasse.
Les douleurs, les joies, s'inscrivent d'une étrange manière dans notre mémoire. On pense les avoir dépassées, on s'imagine qu'elles ne nous déchirent plus comme au début, mais il suffit d'une odeur, d'une chanson, pour y replonger.
Il craignait que l'homme n'en vienne progressivement à ne plus savoir savourer les plaisirs humbles et profonds de l'existence pour devenir un perpétuel insatisfait, toujours en quête de nouvelles possessions.
Tout passe, tout est éphémère, les sublimes bonheurs comme les grands malheurs.
L'âme humaine est imprévisible. Elle se braque devant de menues contrariétés, demeure égale face aux grands gestes.
Exister est un fait mais vivre est un art.
Chaque être est doué d'un don qui lui permet d'être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres ; mais aussi d'une faille, d'une fêlure, d'une fragilité, qui réclame l'aide d'autrui.
La sagesse permet de mieux résister aux aléas de la vie. Elle nous aide à savourer pleinement les moments heureux et à ne jamais désespérer dans les moments douloureux.
Fais ce que tu aimes ou ce que tu penses juste de faire, et tu seras heureux.
Il est difficile d'être toujours juste, vrai, bon, fidèle, vertueux. Nous chutons parfois et avons du mal à mettre en acte nos principes.
Exister est un fait, vivre est un art. Tout le chemin de la vie, c'est passer de l'ignorance à la connaissance, de la peur à l'amour.
Si la mesure de l'amour est d'aimer sans mesure, comme le dit Bernard de Clairvaux, alors je n'ai pas su aller dans la démesure qui, seule, nous aurait réunis.
On apprend à vivre, comme on apprend à philosopher ou à faire la cuisine. Et le meilleur éducateur de la vie, c'est la vie elle-même et l'expérience qu'on peut en tirer...
On ne peut vivre sans plaisir : notre vie se résumerait alors à une interminable corvée.
Etre libre, c'est aussi ne pas agir en fonction du regard d'autrui.
Les voyages changent le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur notre vie.
Le désir, je l'ai découvert très tôt, rend parfois bêtes les plus brillants d'entre nous. J'ai souvent été stupéfait de voir à quel point la convoitise sexuelle peut s'emparer d'un homme intelligent pour le transformer en idiot.
La peur du monde est en fait une peur de soi même.
Le mot "crise" en Chinois est représenté par deux idéogrammes qui signifient danger et opportunité. Il y a toujours dans une crise la possibilité de changer, de s'ouvrir à autre chose, d'en comprendre les causes et d'essayer d'en tirer les conséquences. Elle peut être une prise de conscience qui nous permet de vivre autrement, tant au niveau individuel que collectif.
Car si le mal est contagieux, le bien l'est aussi, et peut être plus puissamment encore.
Ne mentez pas car le mensonge est un des principaux poisons de l'âme. Il détruit le sens du vrai, il fausse toute relation et vous empêche de progresser.
L'amour nous fait pleurer sans refermer notre coeur.
Pour la plupart des hommes, le bonheur ne devient concret que lorsqu'il est perdu.
La sagesse commence par l'acceptation de l'inévitable et se poursuit par la juste transformation de ce qui peut l'être.
Le monde est constitué d'éléments invisibles et subtils que nous ne pouvons percevoir qu'avec notre coeur ou notre intuition.
L'amour demande une adhésion profonde, un élan vers l'autre qui apporte une joie. La morale est la loi de la raison, l'amour est la loi du coeur.
L'amour nous enchaîne et nous rend libre.
L'être humain a peur de la vie et il est surtout en quête de la sécurité de l'existence. Il cherche, tout compte fait, davantage à survivre qu'à vivre. Or survivre, c'est exister sans vivre... et c'est déjà mourir.
La joie est là et il nous faut apprendre à la voir, à l'accueillir, à la laisser émerger. C'est la joie qui mène au renoncement et non l'inverse.
L'amour nous lie sans nous attacher. L'amour nous engage sans nous enfermer.
La plupart des malheurs de l'humanité viennent du fait que bien des hommes, surtout ceux qui exercent le pouvoir et possèdent la richesse, ne se sont jamais interrogés sur la signification de leur existence.
Ce n'est pas le nom d'un sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l'amour que nous avons mis dans la marche.
Possédez des objets, mais n'en soyez pas possédés. Usez des biens matériels sans en être esclaves. Voilà un pas important vers la vraie liberté.
Un amour non vécu n'est pas un amour perdu. C'est un amour qui vous perd, qui vous possède plus que vous n'en êtes dépossédé.
Le désir de l'homme est mimétique : il désire toujours ce que l'autre possède.