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La liberté est le mythe de ceux qui n'ont pas trouvé l'extase qui leur liera les poings et chevillera leur coeur.
Frédérique Deghelt
L'angoisse des questions qu'on ne pose pas, cache la pauvreté des réponses.
Ce qui vient du coeur a du mal à se juger.
A tout âge, quelles que soient les convenances stupides d'un environnement ou d'une morale, on a encore droit au bonheur quand on s'est trompé.
Peut-on en aimer un autre encore quand on en a trop aimé un seul ?
Nous sommes aveugles et ce que nous voyons chez nos plus proches c'est ce que nous croyons savoir d'eux.
L'attendre ou le précéder, mais savoir ce qu'on fait de sa vie auprès de l'autre, pourquoi on est là, ou pourquoi on n'y est pas. L'absence aussi dit des choses que les êtres se cachent.
Je crois qu'il y a des endroits du corps que nous ignorons. Il sont pourtant à portée de regard et de main, mais nous ne savons tout simplement qu'ils existent, et qu'ils aspirent à être touchés, réveillés même.
Un proverbe africain lui revint en tête. Si tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d'où tu viens.
Il y avait là une Africaine qui disait à toutes les mères : Dors avec tes enfants quand ils sont petits, sinon ils ne s'occuperont pas de toi quand tu seras vieille.
Ne pas se sentir belle dans le regard de l'autre, ne plus avoir d'importance à ses yeux, être absente de sa lumière, est la plus certaine des fins.
Toute révélation contient un acte d'amour mais est-ce bien ce que voit celui qui connaît désormais notre secret ?
Quand j'étais jeune, les vieux étaient vieux et aujourd'hui que je suis vieille les vieux se doivent d'être jeunes.
La vie n'est jamais idéale. Elle n'est rien. Que ce que l'on en fait. Elle n'offre pas de choix inclus. Le pire, c'est de ne pas en tisser le meilleur pour soi-même.
L'idée c'est toujours de regarder ses rêves, pour les réaccorder à la vie. Savoir ce qu'on a perdu, savoir ce qui est encore là. Qu'est-ce qu'on ne donne plus et pourquoi.
Certains ont une prédilection pour transformer leurs regrets en souvenirs. Mais l'un comme l'autre donne au final de la nostalgie, non ?