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Le Marseillais était ému par l'arrivée de ces pauvres gens, mais bien vite les "pieds-noirs" ont voulu agir comme ils le faisaient en Algérie quand ils donnaient des coups de pieds aux fesses aux Arabes. Alors les Marseillais se sont rebiffés.
Gaston Defferre
Que les "pieds-noirs" aillent se réadapter ailleurs.
Et les enfants ? Ici, pas question de les inscrire à l'école, car il n'y a déjà pas assez de place pour les petits Marseillais.
Français d'Algérie, allez vous faire réadapter ailleurs. Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer... Jamais je ne les recevrai dans ma cité.
La nostalgie ne sert à rien. L'important est de bien utiliser le temps dont on ne peut arrêter l'écoulement.
Ils fuient, tant pis ! En tout cas, je ne les recevrai pas ici. D'ailleurs, nous n'avons pas de place. Rien n'est prêt. Qu'ils aillent se faire pendre ailleurs où ils voudront. En aucun cas et à aucun prix je ne veux de pieds-noirs à Marseille.