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Le bruit court que j'atteins l'heure de l'andropause, Qu'il ne faut plus compter sur moi dans le déduit. O n'insultez jamais une verge qui tombe !
Georges Brassens
Papa, papa, il n'y eut pas entre nous Papa, papa, de tendresse ou de mots doux Pourtant on s'aimait, bien qu'on ne se l'avouât pas Papa, papa, papa, papa.
Il faut que mes chansons aient l'air d'être parlées, il faut que ceux qui m'entendent croient que je parle, croient que je ne sais pas chanter, que je fais des petites musiquettes comme ça...
C'est dans un char à boeufs, s'il faut parler franc, Tiré par les amis, poussé par les parents, Que les vieux amoureux firent leurs épousailles Après long temps d'amour, long temps de fiançailles.
Le coeur à vingt ans se pose où l'oeil se pose.
Le veuf toujours en deuil, le veuf Inconsolable, inconsolable.
Dans l'eau de la claire fontaine - Elle se baignait toute nue. - Une saute de vent soudaine - Jeta ses habits dans les nues.
Sans ses proches voisins, les pires gens qui soient, Des roseaux mal pensant, pas même des bambous.
Avec le pampre de la vigne, - Un bout de cotillon lui fit, - Mais la belle était si petite - Qu'une seule feuille a suffi.
Il n'y a que les imbéciles qui sachent bien faire l'amour.
Le premier Mai c'est pas gai, Je trime, a dit le muguet, Muguet, sois pas chicaneur, Car tu donnes du bonheur.
Trouver son père sympathique, C'est pas automatique. Avoir un fils qui nous agrée, Ce n'est pas assuré.
Au village, sans prétention, J'ai mauvaise réputation ; Qu' je m'démène ou qu' je reste coi Je passe pour un je-ne-sais-quoi.
Nous irons en enfer ensemble !
Comme jadis a fait un roi, Il serait bien fichu, je crois, De donner le trône et le reste Contre un seul cheval camarguais Bancal, vieux, borgne, fatigué, C'est un modeste.
Mort à toute peine de mort !
Elle est à toi cette chanson Toi, l'Auvergnat qui sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid.
L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure Personne ne l'admire plus.
Un p'tit coin d'parapluie Contre un coin d'paradis Elle avait quelque chos' d'un ange Un p'tit coin d'paradis Contre un coin d'parapluie Je n'perdais pas au chang', pardi.
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente.
L'enfant naturel, l'orphelin Est malheureux et je le plains, Mais, du moins, il n'est pas tenu Au respect d'un père inconnu.
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure Je te porte dans moi comme un oiseau blessé Et ceux-là sans savoir nous regardent passer Répétant après moi les mots que j'ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent.
Les filles quand ça dit "je t'aime", C'est comme un second baptême, Ça leur donne un coeur tout neuf, Comme au sortir de son oeuf.
Pour connaître une femme, il faut toute une vie.
Est-ce trop demander : sur mon petit lopin, Plantez, je vous en prie, une espèce de pin - Pin parasol de préférence - Qui saura prémunir contre l'insolation Les bons amis venus faire sur ma concession, D'affectueuses révérences.
Pourquoi philosopher alors qu'on peut chanter ?
Le cocu, d'ordinaire, on le choie, on le gâte.
Tout est bon chez elle, y a rien à jeter, Sur l'île déserte il faut tout emporter.
Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices, Chez la belle Suzon, par d'argent, pas de cuisse.
Pour reconnaître Que l'on n'est pas intelligent, Il faudrait l'être.
Toi l'étranger quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel.
Les seuls généraux qu'on doit suivre aux talons Ce sont les généraux des p'tits soldats de plomb.
Le meilleur vin n'est pas nécessairement le plus cher, mais celui qu'on partage.
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins.
La musique qui marche au pas, cela ne m'intéresse pas.
Il avait pris l'habitude tous les soirs de téléphoner au commissariat de son quartier. Il demandait le commissaire, déclinait son identité, donnait son adresse et disait : Monsieur, j'ai l'honneur de vous déclarer que vous êtes un con.
Que vienne le temps - Du vin coulant dans la Seine, - Les gens par milliers - Courront y noyer - Leur peine - ... - En guise de sang - O noblesse sans - Pareille, - Il coule en mon coeur - La chaude liqueur - Des treilles.
Le jour du quatorze juillet - Je reste dans mon lit douillet - La musique qui marche au pas - Cela ne me regarde pas.
Le temps ne fait rien à l'affaire ; quand on est con, on est con.
La seule chose qui nous reste de la civilisation, c'est la poésie.
Avant de chanter Ma vie, de faire des Harangues, Dans ma gueule de bois J'ai tourné sept fois Ma langue...
On n'a pas qu'un seul ami. Pourquoi n'aurait-on une seule femme ?
J'aime mieux m'amuser tout seul, crénom de nom ! Je suis celui qui reste à l'écart des partouzes.
N'étant pas trop connard de nature, j'arrivais jeune à distinguer un bon texte.
Qu'il me pardonne ou non D'ailleurs, je m'en fous J'ai déjà mon âme en peine Je suis un voyou.
Ses fluctuat nec mergitur C'était pas de la littérature, N'en déplaise aux jeteurs de sort, Aux jeteurs de sort, Son capitaine et ses matelots N'étaient pas des enfants de salauds, Mais des amis franco de port, Des copains d'abord.
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur. Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce.
Un anarchiste est un homme qui traverse scrupuleusement entre les clous, parce qu'il a horreur de discuter avec les agents.
L'amitié n'exige rien en échange, que de l'entretien.
Ne jetez pas la pierre à la femme adultère, je suis derrière.