Images
Aucune idée sur terre n'est digne d'un trépas.
Georges Brassens
Nul n'y contestera tes droits Tu pourras crier "Vive le roi !" Sans intrigue Si l'envie te prend de changer Tu pourras crier sans danger "Vive la Ligue !"
Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil Plutôt que d'achever l'otage à sa merci.
D'autant plus vaine était leur crainte, Que le gorille est un luron Supérieur à l'homme dans l'étreinte, Bien des femmes vous le diront ! Gare au gorille !...
Le gorille est supérieur à l'homme dans l'étreinte. Bien des femmes vous le diront.
Au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi Mieux vaut attendre un peu qu'on le change en ami.
Alors toutes tes fredaines, Guilledous et prétentaines, Tes écarts, tes grands écarts, Te seront pardonnés, car Les filles quand ça dit Je t'aime, C'est comme un second baptême, Ca leur donne un coeur tout neuf, Comme au sortir de son oeuf.
Le véritable anarchiste marche toujours entre les clous, parce qu'il a horreur de discuter avec les flics.
Les filles de bonne vie ont le coeur consistant Et la fleur qu'on y trouve est garantie longtemps.
Du temps que je vivais dans le troisième dessous, Ivrogne, immonde, infâme, Un plus soûlaud que moi, contre une pièce de cent sous, M'avait vendu sa femme.
La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors.
Mourir pour des idées, l'idée est excellente Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue.
Pour pénétrer dans mes chansons, il faut-être un peu mon complice.
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de toi l'amour de la patrie Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs.
Il est des jours où Cupidon s'en fout.
Tout le restant m'indiffère, J'ai rendez-vous avec vous !
Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on Est plus de quatre on est une bande de cons.
Gloire au premier venu qui passe et qui se tait Quand la canaille crie "haro sur le baudet" ! Et gloire a don Juan pour ses galants discours A celle a qui les autres faisaient jamais la cour ! Cette fille est trop vilaine, il me la faut.
Les braves gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux.
Sans technique, un don n'est rien qu'une sale manie.
Ding ding dong, les matines sonnent En l'honneur de notre bonheur Ding ding dong, faut l'dire à personne J'ai graissé la patte au sonneur.
L'encre des billets doux pâlit vite entre les feuillets des livres de cuisine.
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des "Je t'aime" pathétiques Ont des p'tites gueule bien sympatiques.
Moi, mon colon, celle que je préfère, c'est la guerre de 14-18.
Ma musique doit être in-entendue, comme la musique d'un film.
Dieu, s'il existe, il exagère.
Fort de ce que je n'ai pas sonné les gendarmes Ne te crois pas du tout tenir de revenir Ta moindre récidive abolirait le charme.
On effeuilla vingt fois la marguerite, Elle tomba vingt fois sur "pas du tout". Et notre pauvre idylle a fait faillite, Il est des jours où Cupidon s'en fout. Il est des jours où Cupidon s'en fout.
O n'insultez jamais une verge qui tombe ! Ce n'est pas leur principe, ils crient sur tous les tons Que l'une de mes deux est déjà dans la tombe Et que l'autre à son tour file un mauvais coton.
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau, Ne donnera pas une ombre triste au tableau, Mais un charme indéfinissable.
O vous, les arracheurs de dents Tous les cafards, les charlatans Les prophètes Comptez plus sur oncle Archibald Pour payer les violons du bal A vos fêtes.
Et c'est là que jadis, à quinze ans révolus, A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus, Je connus la prime amourette. Auprès d'une sirène, une femme-poisson, Je reçu de l'amour la première leçon, Avalai la première arête.
Y a pas plus de honte A se refuser, Ni plus de mérite Qu'à se faire baiser.
La vie, c'est toujours amour et misère La vie, c'est toujours les mêmes chansons.
Aux appels de cet étourneau, Grand branle-bas dans Landerneau : Tout le monde et son père accourt Aussitôt lui porter secours.
Notre voisin l'ancêtre était un fier galant, Qui n'emmerdait personne avec sa barbe blanche, Et quand le bruit courut qu'ses jours étaient comptés, On s'en fut à l'hospice afin de l'assister.
Les serments d'amour m'irritent, Se plaignait la marguerite. Aussitôt que débute une affaire sentimentale, J'y laisse tous mes pétales.