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T'as partagé mes rêves, là c'est trop tard, parfois tu m'réveilles, t'es dans mes cauchemars.
Georgio
A chaque déception on m'répète que c'est ça la vie. Même face aux destins écourtés de Moushin et Larami.
J'suis fait d'eau, de feu, de vent et de glace. Chez nous, on devient un homme dans l'effort.
Montés les uns contre les autres, on s'fait du mal, j'en oublie les causes. Enseveli les doses qui nous endorment, libre comme un homme qui embrasse un homme.
Rappelle-toi des promesses qu'on s'était faîtes mais qu'on a foiré.
J'crois qu'certains ont croisé l'bonheur, sans s'douter qu'il part vite. Il y a pas la vie sans la mort, mi amor, mais comment te dire qu'elle me tue et qu'c'est pire encore ?
Quand rien ne va plus, je suis avec mes frères, avec eux, je suis libre. Quand l'amour est guerre, avec eux, je suis moi, quand l'monde est cinéma.
Parfois, j'ai eu carrément tort mais que faire d'ces pensées quand le coeur est à fond. Vivre d'amour, espérer dans l'action, c'est toutes nos victoires et comme on réussit pas seul quand nous gagnons, j'retourne les miroir.
J'ai vu mes parents faire des sacrifices, la honte les envahir, les autres changeaient d'comportement, ils n'avaient rien à dire.
Le coeur et la raison souvent en désaccord. Il y a des choses qu'on s'est pas dites mon frère et j'sais pas si tu préfères qu'on les garde pour nous. Mais laisse-moi t'dire "je t'aime", moi, j'emmerde l'univers, j'veux bien être ta boussole ou même ton garde fou.
J'oublie pas qu'la nuit cache le maquillage, que toutes les rencontres sont des marques pages.
Au départ y a mes potes quand c'est plus l'école qui les choisit : On s'crée une deuxième famille.
Faut survivre aux tentations, la vie ici n'a pas sens, mes liens les plus forts ne sont pas que liés par le sang.
J'balaye les mauvaises nouvelles devant ma porte. Si le bonheur passe, j'le séquestre.
J'ai pas fini d'écrire mes rêves, j'ai pas fini d'côtoyer le mal, et ça n'empêche pas que la vie est belle.
J'ai perdu mon temps à aider des gens qui le méritaient pas.
Les liens que j'crée sont plus forts que ceux qui s'brisent.
J'me suis déjà donné entièrement à une personne qui voulait même pas être ma moitié.
J'ai reconnu à mon âme qu'on était peu sincères, que vivre dans l'apparence, c'était beaucoup d'galères.
Un homme heureux c'est un adulte qui répond à ses promesses d'enfant.
Très peu d'monde dans mon cercle d'amis et oh, avec je veux attraper le bonheur : C'est mon lasso, c'est mon paradis.
Je sais qu'un jour nous paierons le prix d'nos erreurs et puis l'absence des questions.
Insomnie tu me prives de mes rêves.
Entouré d'inconnus, finalement on s'sent moins seul. Mes yeux sont toujours étincelles, l'amour échoue dans des ruelles.
Cette nuit un cauchemar m'a réveillé donc j'estompais mes émotions. J'essayais de garder la tête froide et mes yeux pleuraient des flocons. Putain d'silence qui fait plus mal que tous mes amis s'livraient.
Sensible mais pas fragile beaucoup d'choses m'attendrissent.
Savoir c'qu'il y aura derrière ton but final, ça t'fait aussi peur que l'échec, et les remords d'un projet qui coule, ça peut que t'noyer.
On boit de l'alcool, on flirte avec les comas, mes potes comptent plus passer les heures à Me-Da.
L'espoir c'est remplir son coeur de fausses promesses.
J'respire la nuit quand y'a plus personne dehors, quand les gens heureux respirent corps contre corps.
Ouais, j'suis comme une balle, tu peux pas changer ma trajectoire. Tu comprendras quand le malheur viendra chez toi.
Dans l'cimetière de ma jeunesse, j'ai laissé des amis, des rêves et des promesses, j'ai abandonné, des larmes et des cris d'joie ; pour bâtir mon monde avec mon coeur, du bout d'mes dix doigts.
J'attends si peu des autres, j'ai déjà déçu les miens. J'attends beaucoup d'l'amour, mais beaucoup restent en chien.
Y'a tout qui s'mélange dans ma tête et mon corps : l'amour, la haine, mes raisons et mes torts, mes joies et mes peines.
Mes nuits sont courtes et j'cours après l'effort, être dans l'action pour ne pas penser, moi la Terre, j'la dévore.
Son meilleur ami c'est d'abord soi-même. Mes rêves traversent les nuits, s'étendent sur mes plaines. Près des montagnes de soucis où je vide ma haine j'essaye d'croire en la vie mais j'y arrive à peine.
Malheureusement, on a pris d'l'âge et les jours qui passent ont enlevé leur maquillage.
Rien ni personne n'est facile à oublier.
La seule prison dont on s'échappe pas est cérébrale.
Et, comme d'habitude, c'est le silence qui hurle.
Malheureusement que l'temps nous abîme, rien n'vaut l'amitié qui créée l'indépendance de penser si c'n'est les voyages de dissidents quand l'soleil commence à manquer.
J'ai une vingtaine de frères dans l'coeur, mais des fois j'disparais des groupes d'amis. C'est comme ça qu'j'me protège, parce que plus personne me comprend.
J'ai mon monde sur le dos, j'essaie d'être un mec bien, et si tu vas mal, tu peux m'appeler avant d'voir un médecin.
Dur de s'détacher d'nos racines, la peur du tourbillon ; L'irrésistible joie ombragée par le manque de nos proches, mais une fois loin, on s'accroche.
Au fond, je suis prisonnier, mon coeur endetté, j'ai trop donné à des absents.
Quand j'marche dans Paris toute la nuit, j'ai mal de voir le monde dans lequel on vit, où est l'enfer, où le paradis ?
J'ai tant donné sans recevoir, c'est ça nos vies, pas d'oeuvre d'art, j'fais qu'avancer à contre coeur.
Je détruis tout c'que j'crée, rarement j'me laisse guider. La course contre le temps inspire à abandonner l'envie d'respirer.
Si j'te pardonne, lequel des deux agit lâchement ?
Né de l'amour sans guérison : Je suis un enfant du divorce.