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Quand j'étais petit, mon père c'était un Dieu. Après je me suis aperçu qu'on ne se comprenait pas sur certaines choses.
Gérard Jugnot
"Barbe bleue peut très bien s'inscrire dans la vague Me Too, il pourrait être un producteur par exemple.
- Il s'appelle comment votre ami ? - Mimosa - Comme les fleurs ? - Non, comme les oeufs ! - C'est pareil ! - Dans une gamelle, ça m'étonnerait !
Tous les gens qui font de la comédie possède au fond d'eux un côté inconsolable d'être né et que ça ne se termine pas très bien. C'est un vertige d'exister.
Je suis mi-tout. Je suis mi-révo, mi-réac, mi-con, mi-pas-con. C'est mon personnage, je m'en sers pour ouvrir ma gueule sur les planches comme dans la vie courante.
Les cons sur les réseaux sociaux sont partout chez eux en ce moment !
Le rire se termine vite. L'émotion, on l'emmène avec soi. C'est un peu pareil qu'entre faire l'amour et être amoureux.
J'ai un tempérament un peu neurasthénique, qui m'a toujours poussé à m'entourer de gens drôles. Je vois la bouteille à moitié vide, et en plus, le vin est bouchonné.
Le cinéma doit être une fête, pas une couillonade.
C'est un vertige d'exister.
Mes parents m'ont appris la gourmandise et le cholestérol et j'aurais préféré qu'ils me fassent découvrir Buster Keaton et Mozart.
Moi je suis d'extrême centre, profondément européen, les extrêmes me révulsent.
C'est en donnant de la gaieté au drame que l'on peut supporter le désespoir.
Je n'ai pas du tout envie d'être aimable avec des fans qui me poursuivent avec leur caméscope ou m'insultent si je ne vais pas prendre un café chez eux.
Le 6ème. C'est un coin qui vit bien en dehors des "heures touristiques". J'adore ce quartier le matin. Il reste des commerçants authentiques comme M. Poisson qui vend de la viande, ou ma charcutière qui me fait marrer.
Tous les Français non-aveugles connaissent mon visage. Je fais partie de leur famille. A tel point que ça me trouble quand quelqu'un ne me reconnaît pas.
Les comédies demandent plus de travail que le drame. Il faut être capable de se saisir de la noirceur, de la douleur, de la merde, pour en faire un plaisir. C'est un travail d'alchimiste.
Le rire, comme les essuie-glaces, permet d'avancer même s'il n'arrête pas la pluie.
L'imbécile ne peut pas se définir mais on peut toujours donner des exemples.
Après un constat déplorable, une jeunesse modeste, anodine et sans lumière, il a fallu que je fasse briller tout ça, je ne voulais pas rester dans du gris.
A partir du moment où vous ne ressemblez pas à Alain Delon, il fallait trouver quelque chose d'autre.