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Vous juger selon vos échecs serait reprocher aux saisons leur inconstance.
Gibran Khalil Gibran
Si l'amour vous couronne, il vous crucifie aussi.
Toute lutte dans la vie n'est que chaos qui aspire à l'ordre. La solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes.
Quand ma coupe est vide, je me résigne à ce qu'elle le soit ; mais quand elle est à moitié pleine, j'en suis contrarié.
L'amour ne donne rien que lui, ne prend rien que lui, l'amour ne possède pas et ne veut pas l'être ; car il se suffit à lui-même.
Dans la douceur de votre amitié, qu'il y ait des rires, et le partage des plaisirs.
Puissiez-vous accueillir le soleil et le vent avec plus de votre peau, et moins de vos vêtements. Car la main de la vie est dans le soleil, et son souffle est dans le vent.
Vos enfants : vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Pendant longtemps vous avez été un rêve dans le sommeil de votre mère, et puis elle s'est éveillée pour vous donner naissance.
La pensée est toujours la pierre d'achoppement de la poésie.
En amitié, sans avoir besoin de mots, toutes les pensées, tous les désirs, toutes les attentes se partagent dans une joie qui reste secrète
Le véritable grand homme est celui qui ne domine personne, et qui n'est dominé par personne.
Pitié pour la nation où les sages sont rendus muets par l'âge, tandis que les hommes vigoureux sont encore au berceau.
Votre maison est votre corps déployé. Elle s'épanouit au soleil et dort dans le silence de la nuit.
Nous sommes comme les noix : nous devons être brisés pour être découverts.
Je connus une seconde naissance, quand mon âme et mon corps s'aimèrent et s'épousèrent.
L'esprit le plus ailé ne peut échapper aux envies de la vie.
L'Amour et le doute ne se parlent jamais.
Lorsque la main d'un homme effleure la main d'une femme, tous deux touchent à l'éternité.
Tu écris des chansons à la surface de l'eau, puis tu les effaces. Ainsi fait le poète quand il crée.
Vous parlez quand vous cessez d'être en paix avec vos pensées.
Bien que vous recherchiez en vos habits le sceau de votre liberté, vous n'y trouverez bien souvent que des chaînes.
L'amour est le voile entre aimé et amant.
Je marche éternellement sur ces rivages, entre le sable et l'écume. Le flux de la marée effacera l'empreinte de mes pas, et le vent emportera l'écume. Mais la mer et le rivage demeureront éternellement.
Le plaisir est chant de liberté, mais n'est pas la liberté. Il est la floraison de vos désirs, mais pas leurs fruits. Il est une profondeur appelant une hauteur, mais il n'est ni le haut ni le profond.
Fiez-vous à vos rêves, car en eux est cachée la porte de l'éternité.
Du premier baiser : c'est le lien qui relie l'obscurité du passé à l'éclat du futur, le lien entre le silence des sentiments et leur mélodie.
Le mérite d'un homme réside dans sa connaissance et dans ses actes et non point dans la couleur de sa peau ou de sa religion.
L'Ultime Vérité transcende la Nature et ne peut passer d'un être humain à un autre par la voie de la parole. Pour transmettre sa portée aux âmes qui s'aiment, la Vérité choisit le Silence.
La pitié n'est destinée qu'aux coupables : l'innocent, lui, s'attend seulement à ce que justice soit faite.
Si vous aimez une personne, laissez-la partir, car si elle revient elle a toujours été à vous. Sinon, elle ne l'a jamais été.
Vos vêtements dissimulent une grande part de votre beauté, mais ils ne cachent pas ce qui n'est pas beau.
Quand votre ami révèle le fond de sa pensée, n'ayez pas peur de ce qui dit "non" dans votre conscience ni ne rejetez le "oui". Et quand il demeure en silence, que votre coeur ne cesse d'écouter son coeur ; Car en amitié, sans avoir besoin de mots, toutes les pensées, tous les désirs, toutes les attentes se partagent dans une joie qui reste secrète.
Un beau jour, je parlai de la mer au ruisseau, et le ruisseau me considéra comme un fabulateur. Un autre jour, je parlai du ruisseau à la mer, et la mer me considéra comme un diffamateur.
La réalité d'autrui ne peut résider en ce qu'il te révèle. Ainsi, si tu parviens à le comprendre, n'écoute pas ce qu'il dit, mais écoute plutôt ce qu'il ne dit.
Lorsque tu te sépares de ton ami, ne t'affliges pas ; car ce que tu préfères en lui peut apparaître plus clairement en son absence, comme la montagne apparaît plus clairement à l'alpiniste quand il l'aperçoit de la plaine.
Et que le meilleur de vous soit pour votre ami. Et s'il doit connaître le reflux de votre marée, laissez-lui aussi en connaître le flux. Car qu'est-ce qu'un ami que l'on recherche pour tuer le temps ? Allez toujours à sa rencontre pour les heures de vie. Car il est là pour combler votre attente, mais non votre vide.
Et puisque vous êtes un souffle dans la sphère de Dieu, une feuille dans la forêt de Dieu, vous aussi, vous devez vous reposer dans la raison et agir avec passion.
Vous êtes nés ensemble, et ensemble vous serez pour toujours. Vous serez ensemble quand les blanches ailes de la mort disperseront vos jours.
La tristesse n'est rien d'autre qu'un mur qui s'élève entre deux jardins.
Une perle est un temple bâti par la douleur autour d'un grain de sable. Quelle nostalgie bâtit nos corps et autour de quels grains ?
Notre esprit est roche, notre coeur est ruisseau. - N'est-il pas étrange que la plupart d'entre nous choisissent de recueillir l'eau plutôt que de la laisser s'écouler ?
L'âme se déploie, comme un lotus aux pétales innombrables.
En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.
Le premier regard est le moment fugitif qui abolit devant l'âme des chroniques du temps, qui révèle à l'oeil les actions de la nuit et le travail de la conscience.
Quand vous êtes submergés par le chagrin, regardez à nouveau dans votre coeur, et vous vous apercevrez que ce que vous déplorez n'est que cela qui vous fut jubilation.
En moi le coeur se mit à saigner, car vous ne sauriez être libres tant que votre désir de la liberté n'est pas pour vous un aiguillon et tant que vous parlez d'elle comme d'un but et d'un accomplissement.
Vague et nébuleux est le commencement de toute chose l'aboutissement ne l'est pas.
La racine est une fleur qui dédaigne la gloire.
Une beauté grandiose me conquiert, - mais une beauté plus grandiose m'en libère.