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Botticelli a montré la concentration, la subtilité aiguë qui est celle des intellectuels constamment absorbés par la réflexion sur les idées les plus hautes et les plus ardues.
Giorgio Vasari
Il lui suffisait de voir une seule fois l'ouvrage d'un autre pour le retenir parfaitement et l'utiliser à l'occasion sans que personne ne s'en aperçoive.
Les peintres sont dans la dépendance de la nature : elle leur sert constamment de modèle ; ils tirent parti de ses éléments les meilleurs et les plus beaux pour s'ingénier à la copier ou à l'imiter.
Ses croquis, dit-il, sont si rudes que les traits de son crayon manifestent plus de force que de jugement et semblent tracés au hasard.
Il (Botticelli) apprenait tout ce qu'il voulait mais refusait de s'appliquer à l'écriture, à la lecture et au calcul.
Si, au lieu de s'écarter de la bonne voie, il avait continué le noble style de ses prédécesseurs, il serait devenu un des plus grands peintres que Venise ait jamais eus.