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Le monde jaillit des calculs de Dieu.
Gottfried Wilhelm Leibniz
J'entends par raison non pas la faculté de raisonner, qui peut être bien et mal employée, mais l'enchaînement des vérités qui ne peut produire que des vérités, et une vérité ne saurait être contraire à une autre.
La nature ne fait pas de sauts.
La sagesse et la puissance de l'être humain reposent sur deux fondements : d'une part, que de nouvelles sciences et de nouveaux arts soient créés et, d'autre part, que les gens deviennent plus familiers avec ce qui est déjà connu.
La perception est inexplicable par des raisons mécaniques, c'est-à-dire par des figures et des mouvements.
Chaque corps organique d'un vivant est une espèce d'automate naturel.
Une vérité ne saurait être contraire à une autre.
Il est dans le grand ordre qu'il y ait un petit désordre.
Les machines de la nature ont un nombre d'organes véritablement infini, et sont si bien munies et à l'épreuve de tous les accidents qu'il n'est pas possible de les détruire.
Rien n'est nécessaire dont l'opposé est possible.
Nous sommes automates dans les trois quarts de nos actions.
Les choses existent autant que possible.
L'espace est l'ordre des choses qui coexistent.
Les mathématiques sont comme la logique de la physique.
Chaque substance simple est un miroir vivant perpétuel de l'univers.
Il n'y a point d'art mécanique si petit et si méprisable qui ne puisse fournir quelques observations ou considérations remarquables.
La charité est la bienveillance universelle ; et la bienveillance est l'habitude d'aimer.
Aimer, c'est se réjouir du bonheur d'un autre, ou faire de sa félicité une partie de la sienne. Si un objet est beau et sensible en même temps, on l'aime d'amour.
L'homme doit agir le plus possible car il doit exister le plus possible et l'existence est essentiellement action.
La mathématique universelle... est une logique de l'imagination.
Je trouve qu'encore les hommes éclairés et de bonnes intentions se laissent emporter le plus souvent par le torrent de la corruption générale et ne se livrent pas avec assez de force aux moyens de s'en tirer et de faire du bien.
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
Celui qui est maître de l'éducation peut changer la face du monde.
Ce qui contribue à la perfection de l'univers, sert aussi à la perfection de l'être humain, étant donné que dans le monde sensible, il n'y a pas d'espèce plus parfaite que l'Homme.
L'éducation peut tout : elle fait danser les ours.
Tout est déterminé, sans doute, mais comme nous ne savons pas comment il l'est, ni ce qui est prévu ou résolu, nous devons faire notre devoir, suivant la Raison que Dieu nous a donnée et suivant les règles qu'il nous a prescrites.
Pourquoi y a t il quelque chose plutôt que rien ?
L'inquiétude qu'un homme ressent en lui même par l'absence d'une chose qui lui donnerait du plaisir si elle était présente, c'est ce qu'on nomme désir.
Le présent est gros de l'avenir : le futur se pourrait lire dans le passé.
La perfection de l'être humain consiste dans le fait qu'il est au plus haut degré possible doué intellectuellement et puissant.
On pourrait connaître la beauté de l'univers dans chaque âme si l'on pouvait déplier tous ses replis, qui ne se développent sensiblement qu'avec le temps.
Aimer, c'est tirer son plaisir de la félicité d'un autre.
On reconnaît une politique correcte à ce qu'elle est utile à soi-même.
Le corps répond à toutes les pensées de l'âme, raisonnables ou non, et les songes ont aussi bien leurs traces dans le cerveau que les pensées de ceux qui veillent.
Chaque âme représente exactement l'univers tout entier...
Dieu est aussi peu la cause du péché que le courant de la rivière est la cause du retardement du bateau.
Il n'y a pas moyen de contenter ceux qui veulent savoir le pourquoi des pourquoi.
Aimer est être porté à prendre du plaisir dans la perfection, bien ou bonheur de l'objet aimé.
Dieu est un océan, dont nous n'avons reçu que quelques gouttes...