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Vous m'avez montré que l'adage qui veut que l'amitié double les joies et réduise de moitié les peines n'est pas qu'une formule.
Guillaume Musso
Pour être heureux je crois qu'il faut avoir souffert auparavant. Je crois que c'est en résistant au malheur qu'on a une chance de gagner le bonheur.
Il n'est rien de pire que d'être seul parmi les humains.
Car c'est l'amour qui tisse les liens familiaux, pas le sang.
Ne jamais se poser, ne jamais arrêter de battre des ailes, quitte à s'épuiser, quitte à se brûler.
Un simple regard qui disait tout : la douleur de l'absence, la force des attachements sincères.
Milo s'était levé et, fidèle à lui-même, lisait sans vergogne mon échange avec mon ancienne compagne.
Toi, tu vis dans un monde littéraire et romantique, mais la vraie vie, ce n'est pas ça. La vie, c'est violent.
Il faut avoir un chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse.
Y'en à pas d'autre mademoiselle ! De vie, il y en à pas d'autres...
Apprendre à vivre, c'est apprendre à être libre. Et être libre, c'est accepter que les choses arrivent telles qu'elles arrivent.
Vous êtes peut-être très fort pour raconter des histoires, pour peindre des émotions, les douleurs, les emballements du coeur, mais vous ne savez pas décrire ce qui fait le sel de la vie : les saveurs.
Jamais il n'avait eu le courage de lui avouer son amour. Certains jours, il pensait qu'elle était amoureuse de lui, mais comment en être certain ? Surtout, il ne se sentait pas de taille à supporter un refus. Il l'aimait trop pour ça.
Car il n'y avait qu'avec lui qu'elle se sentait réellement elle-même. Il était sa partie manquante.
C'était en partie pour cela que j'aimais autant lire. Pas pour fuir la vie réelle au profit d'un univers imaginaire, mais pour revenir vers le monde transformé par mes lectures. Plus riche de mes voyages et de mes rencontres dans la fiction et désireux de les réinvestir dans le réel.
Et dans un dernier souffle, je comprends tout : que le temps n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous échappera toujours.
C'est nul, il le sait bien, mais c'est comme ça. Ses relations dépassent rarement la semaine. C'est un choix : il se refuse de rester en couple sans être amoureux. Ce serait hypocrite et lâche.
On ne jure aujourd'hui que par la vérité et la transparence, mais la vérité est rarement ce qu'elle semble être et, dans ce cas précis, elle n'allait apporter nu apaisement, ni travail de deuil, ni véritable justice. La vérité n'allait charrier avec elle que le malheur, la chasse à l'homme et la calomnie.
Deux mains qui se joignent. C'est comme le baiser d'un ange. Comme le vertige du funambule en équilibre sur un fil.
Certaines personnes peuvent faire ça : recommencer leur vie. Moi, je ne savais que continuer la mienne.
Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on n'aime.
Si son coeur lui disait de vivre pleinement le bonheur, sa raison lui conseillait plutôt de ne pas s'emballer.
J'étais un adepte de l'axiome de García Márquez : Tout le monde a trois vies : une vie publique, une vie privée et une vie secrète.
Les amis sont les anges qui nous soulèvent lorsque nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.
Les bonnes nouvelles arrivent rarement par lettre anonyme.
La vie est brève, l'art est long, l'expérience dangereuse, le jugement difficile.
Cette lèpre intérieure m'avait rongé sans répit, délavant les couleurs de la vie, suçant toute sève, éteignant toute étincelle.
Nous avons tous vécu ce genre d'expériences : des moments de grâce semblant orchestrés par un architecte céleste capable de tisser entre les êtres et les choses des liens invisibles pour nous apporter exactement ce dont nous avons besoin au moment précis où nous en avons besoin
Dans les moments vraiment flippants de l'existence, on est tout seul. On est tout seul quand l'amour s'en va, tout seul quand les flics débarquent au petit matin, tout seul face au médecin qui nous annonce un cancer, tout seul quand on crève.
On n'avait jamais autant communiqué, on ne s'était jamais aussi peu écouté.
Quand on aime, pas besoin de faire de discours : on le sait, on le sent, c'est tout.
Ils s'étaient fait confiance, ils s'étaient complétés, ils s'étaient aimés. Et maintenant ?
Un homme n'est jamais aussi fort que lorsqu'il mène son dernier combat.
Le destin, ça n'existe pas. Le destin, c'est l'excuse de ceux qui ne veulent pas être responsables de leur vie. La vérité, c'est qu'on ne récolte que ce qu'on a semé.
C'est vrai qu'elle aimait beaucoup lire. Mais les livres ne protègent pas de la peur. Les livres ne rendent pas réellement plus fort. Ou alors elle les avait mal lus.
Pardonner ne veut pas dire oublier, expliqua-t-il posément, ni excuser ni absoudre. A l'inverse de la vengeance qui alimente la haine, le pardon nous délivre d'elle.
Elle savait que les sentiments étaient souvent plus destructeurs et dangereux qu'une balle d'un 9 mm ou que la lame tranchante d'un sabre.
Toute notre vie est souffrance. Naître, c'est souffrir. Vieillir, c'est souffrir. Perdre l'amour, c'est souffrir. Mourir, c'est souffrir...