Citations de Guy Bedos

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Ce qui me console de souffler bientôt ma soixantième bougie, c'est que dans sexagénaire, il y a sexe.

Passé quarante ans, on porte son âme sur son visage.

Le seul prix qui intéresse vraiment un écrivain, c'est le prix du livre.

La Bourse je m'en fous, j'ai choisi la vie.

Je suis à l'extrême gauche de la gauche.

Le temps n'étant plus aux idées simples, pour être efficace dans l'antiracisme, il n'est pas interdit d'être intelligent.

Quand on a tout, il faut savoir se montrer modeste.

Il y a des gens qui ont des indignations sélectives. Moi, j'ai des indignations successives.

C'est dans le regard des gens de droite qu'on s'aperçoit qu'on est de gauche.

Il y a des gens, quand ils pensent, c'est tellement bas, que même dit tout haut, c'est encore très bas.

Il n'y a pas que des salauds au gouvernement. Il faut rester objectif. Il y a aussi des incompétences.

Vous avez noté qu'on dit un steak de boeuf, une côte de boeuf, un rôti de boeuf... Mais dès que le bestiau semble suspect, c'est la vache qui devient folle !

On a troqué le képi contre la casquette. Le plus dur maintenant ça va être de changer ce qu'il y a dessous.

C'est plus agréable d'être amoureux d'une femme qu'indifférent à cinq.

La gauche dit qu'elle va faire, mais elle ne fait pas. La droite ne dit rien, mais malheureusement, elle fait !

Il y a tant à dire et la vie est si courte...

Assez longtemps après, je me ressemble encore, entre le rire et une certaine noirceur. Ce qui doit agacer les gens, c'est que j'ai gardé cette fraîcheur

La légion d'honneur pour un humoriste est une faute professionnelle.

Je croirais vraiment à la liberté de la presse quand un journaliste pourra écrire ce qu'il pense vraiment de son journal. Dans son journal.

Echapper à l'impôt sur la fortune, c'est la revanche de la cigale sur la fourmi.

La liberté d'être soi-même, à laquelle chacun devrait tenter d'accéder, c'est aussi, pour certains, la liberté d'être un con ou un salaud.

S'il y a des vaches qui sont devenues folles c'est parce qu'on leur a donné à manger du mouton. D'autres sont devenues capricieuses et elles ont réclamé du couscous.

Un homme qui garde des chaussettes de ville avec un bermuda ne peut pas être totalement mauvais.

Lorsque la franchise sert de tremplin à la bêtise, on se surprend à regretter l'hypocrisie.

Ecrire ses mémoires n'est cohérent que si l'on se tue à la fin.

Personne n'est à l'abri d'une sorte d'obésité morale : il est nécessaire de se faire transpirer l'âme.

Le rire, c'est la particule des humoristes.

De Mireille Mathieu : - Elle n'est ni de droite ni de gauche, elle est là où on la pose.

Pour moi, le public est une femme. Même les hommes.

La nuit appartient au jour qui le précède.

Dieu soit loué - et s'il est à vendre, achète, c'est une valeur en hausse !

Le corps électoral se réduit de plus en plus. Ca frôle le foetus !

La gauche est au centre, le centre est à droite et la droite à l'extrême. Faut suivre...

Plus je vieillis sur scène et plus ça rajeunit dans la salle.

Dur de vibrer pour des lendemains qui chantent quand on sait qu'on ne fera pas partie de la chorale.

Ceux qui pensent au suicide sans se suicider ressemblent à des allumeurs morbides.

J'aime m'acharner sur les gens quand ils sont à terre, surtout si j'ai commencé quand ils étaient debout.

C'est triste de vieillir ! Myope et presbyte à la fois, il va falloir que je porte des lunettes à double foyer. Je suis bigame des yeux.

Parmi les profs, certains sont licenciés, d'autres sont agrégés, mais il y en a qui devraient être renvoyés !

Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive...

Je suis anticlérical modéré, j'adore les églises vides.

De tous les intégrismes, le plus dangereux à mes yeux est l'intégrisme de l'argent. Pour ceux qui ont connu le nazisme en uniforme, le dollar a des reflets vert-de-gris.

Tout le monde le sait bien qu'il n'y a pas de racisme mais des racismes : racisme anti-pauvre, racisme anti-jeune, racisme anti-femme, racisme anti-arabe... Alors, si vous êtes une "pauvre jeune femme arabe !"...

J'ai pour principe de ne pas m'attarder sur des riens.

Je suis un anarchiste qui traverse dans les clous pour ne pas avoir d'ennuis avec la maréchaussée.

Si on écoutait les opposants à l'avortement on tricoterait des brassières aux spermatozoïdes.

L'humour ne s'apprend pas. C'est comme le jazz, une cadence intérieure. On l'a ou on ne l'a pas.

Si je me tue un jour (je ne promets rien pour l'instant), ce sera par amour de la vie.

L'enseignement des lettres est à la littérature ce que la gynécologie est à l'érotisme.

De Jacques Chancel : - Physiquement, je le préfère à la radio.

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