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Ce n'est pas comme dans les séries télé : un coup d'oeil au microscope, et on a la réponse.
Harlan Coben
On commet des atrocités pour survivre. Quiconque se croit au-dessus de ça se met le doigt dans l'oeil.
Tout le monde a l'air heureux sur Facebook.
C'est l'Audimat qui dicte la politique éditoriale. Si le public regarde, le sujet reste à l'antenne. Sinon les producteurs doivent se creuser les méninges pour trouver un nouveau jouet afin de récupérer l'attention volatile des spectateurs.
Le monde n'est ni joyeux ni cruel. Il est simplement aléatoire.
Je fais tout pour que les lecteurs s'identifient à mes héros. Dans mes romans, vous ne trouverez ni serial killers, ni conspirations pour atteindre la Maison-Blanche. Ce qui m'intéresse, c'est de plonger des gens ordinaires dans des situations extraordinaires
Si on se laisse aller à penser : "Maintenant que je suis un artiste, je peux me permettre de ne pas écrire ce matin", alors on est fichu. Il faut s'obliger à écrire, même quand on n'en a pas envie. Si vous n'êtes pas capable de cela, alors vous n'êtes pas un véritable écrivain. Si vous êtes trop fatigué pour écrire, écrivez quand même. Ou faites un autre métier.
A chaque livre, j'essaie de faire mieux que le précédent. Pas en termes de succès mais en termes de style et d'histoire. Le succès est secondaire.
Avec les valises qu'il avait sous les yeux, il avait de quoi entreprendre une croisière de trois semaines.
Il y a une phrase que j'adore - et que tout écrivain de polars devrait accrocher au-dessus de son bureau - d'Elmore Leonard : "J'essaie de couper tout ce que vous sauteriez." Génial, non ? Il faut se mettre dans la peau du lecteur et couper avant que lui ne coupe...
Mes héros ne sont pas des super-héros, juste des gens normaux. C'est ce qui permet aux lecteurs de se les approprier et de se passionner pour le sort que je leur réserve.
La mémoire est tellement peu fiable. Tu l'apprendras en vieillissant.
J'ai une vision romantique et quelque peu oblique de la banlieue : j'admire sincèrement ces familles qui tentent de survivre en s'endettant pour se payer une maison identique à toutes les autres.
Dans la vie, mieux vaut s'attendre au pire.
Un gamin qui vit dans la rue est un peu comme une mauvaise herbe. Plus il y reste, plus il sera difficile de l'en arracher.
Quand on se retrouve enfermé dans le noir, seul avec ses pensées, l'esprit se tourne en dedans et c'est la débandade.
L'adolescence est un âge difficile. Le lycée est une zone de guerre.
Aucun bruit de la vie ne filtre jusqu'à vous. Aucune parole vivante. Votre existence se déroule sur bande-son artificielle.
Quand une fille sourit comme ça à son père, le père quel que soit son statut dans la vie se sent devenir roi.
Un homme pouvait se sacrifier par machisme, par stupidité ou du fait d'une fois aveugle en une hypothétique victoire. Une femme se sacrifiait sans se raconter de bobards.
Son visage s'est affaissé sur lui-même, à la façon d'un édifice aux fondations ébranlées par des explosions.
Debi Gliori : Je t'aimerai toujours, quoi qu'il arrive.
Notre couple avait survécu à tant d'épreuves. Survivrait-il à la vérité ? Plus exactement, aux mensonges par omission ?
Parfois, les appels à l'aide les plus désespérés sont silencieux.
Pour le rythme, j'ai beaucoup appris en lisant les romans de Mary Higgins Clark, surtout les premiers. Pour l'humour, Woody Allen. Pour le sens cinématographique que doit absolument posséder un bon polar, Alfred Hitchcock.
Il y a des choses qu'on range, qu'on colle au fond d'un placard, qu'on pense ne plus revoir - mais qu'on ne se résout pas à mettre à la poubelle. Un peu comme les rêves, quoi.
Un roman est comme une saucisse. Vous pourriez aimer le goût final mais vous ne voulez pas voir comment il a été fait.
Je crois, en effet, que ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Cela dit, ne généralisons pas : je joue sur les deux versants de la tragédie et il y a bien des personnages qui sont broyés, définitivement, par les drames qu'ils traversent.
J'écris sur la vie quotidienne dans un environnement ordinaire, même si je plaque dessus des situations extraordinaires. C'est sans doute pour ça que les lecteurs arrivent autant à s'identifier à mes livres.
Demandez à papa et maman ce qu'ils ont fait hier, ils ne sauront pas répondre. Interrogez-les sur la jeunesse de leur fils, et c'est comme s'ils s'étaient repassés le film en boucle toute la nuit.
J'ai répondu d'un hochement de tête : ça devait être pour le moins la litote du millénaire.
On fait tous du mal à ceux qu'on aime non ? Mais nuire à des innocents, ça, c'était un mauvais Karma !
Comment est-ce qu'on en arrive là ? Alors qu'on tombe raide amoureux, qu'on rêve de passer chaque instant de sa vie avec l'autre, qu'on s'émerveille de chacun de ses gestes... et un beau jour tout part en fumée, pourquoi ?
Il n'aimait pas le calme. Il préférait l'effervescence, le bruit, la foule des adolescents, les sacs à dos, la fureur de vivre.
Ne jamais écrire une phrase que l'on pourrait réduire. Savoir couper, c'est savoir écrire.
Il n'était pas seulement né avec une cuillère d'argent dans la bouche, mais avec la ménagère tout entière à ses pieds.
Mon écrivain préféré, que je lis et relis régulièrement, est Philip Roth. J'ai beaucoup appris en le lisant. Bien sûr, il n'y a aucune similitude entre nos travaux, nos idées, nos styles - Roth est à mille coudées au-dessus de moi. Mais il est là, tout près, à l'arrière-plan. Toujours.
Certains jours, tout coule de source, d'autres, il faut se battre avec chaque ligne. Beaucoup de pages sont un combat. Mais j'essaie de ne pas trop m'attarder sur un livre quand je l'ai fini, sinon j'aurais envie de tout reprendre à chaque fois.
La vie est pareille à un fleuve. Si tu changes son cours, tu es responsable de la direction qu'il prend.
Quand on leur pose cette question, la plupart des écrivains répondent qu'ils savaient dès la naissance qu'ils deviendraient écrivains. Rassurez-vous, ce n'est pas mon cas ! Je ne l'ai découvert qu'assez tardivement, contrairement à mes amis de fac, Dan Brown et David Foster Wallace, qui, eux, écrivaient déjà lorsque nous étions étudiants au Amherst College.
J'ai vu la femme de ma vie disparaître sans se retourner. Je ne l'ai pas suivie. Mon coeur a volé en éclats mais je n'ai rien fait pour la retenir.
Il y a un vieux proverbe grec qui dit : le bossu ne voit jamais la bosse dans son propre dos.
Le plus important, dans un polar, est de s'assurer que l'histoire fonctionne. Est-ce que l'histoire que je raconte aux lecteurs est captivante ? Voilà la seule question qu'il faut se poser. A chaque page, à chaque phrase, à chaque mot.
Ce qui m'intéresse, c'est de plonger des gens ordinaires dans des situations extraordinaires.
J'ai toujours peur qu'un jour quelqu'un découvre que je ne suis pas si bon que cela, que mes histoires n'ont aucun intérêt ou que l'on a deviné la fin au bout de dix pages. Je me sens en insécurité permanente, mais cette insécurité me donne une force incroyable pour écrire.
Politiciens et journalistes : deux espèces en voie de prolifération caractérisées par une langue d'un bois si dur qu'on pouvait en faire des battes de base-ball.
J'ai toujours envie de faire des choses différentes, même s'il y a des similarités entre mes livres. Chaque livre est un nouveau sentier et la prochaine fois, vous ne pourrez pas emprunter le même... C'est toujours un challenge.
Les gens se demandent si j'ai des regrets. La réponse est : un seul. Je regrette chaque minute où j'ai été occupé à autre chose qu'à rendre Elizabeth heureuse.
L'adolescence est une guerre : on n'en sort pas indemne.
Si vous n'avez jamais ouvert un de mes livres, arrêtez-vous tout de suite. Allez rendre celui-ci. Prenez-en un autre. Ce n'est pas grave. J'attendrai.