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La perfection dans le détail conduit à la perfection même de la vie.
Harry Bernard
Il n'est de souffrance qui ne devienne une compagne tolérable ; il suffit de mettre en regard les malheurs plus grands qui nous entourent.
Quand on se trouve en face d'une difficulté, on en tire le meilleur parti possible.
Chaque fois qu'un désir est comblé, son objet nous devient indifférent.
Les femmes, toutes pareilles, ne se ressemblent qu'imparfaitement.
La jeunesse passe vite. C'est alors que compte la préparation à la vie.
Pauvres artistes, la gloire leur vient quand ils sont enterrés !
La patience vient à bout de tout. Elle use les coeurs, et les volontés, plus sûrement que l'eau la pierre.
L'homme ne peut pas être heureux, parce qu'il ne sait pas être simple.
Il en est des paysages comme des hommes : il faut un peu les vivre pour pénétrer leurs secrets.
Il ne faut pas avoir peur de la vie. Quand elle menace, on l'affronte...
Avez-vous remarqué comme les jours passent, longs ou courts, selon l'humeur des gens et les incidents qu'ils apportent ?
Le souvenir des joies perdues vaut mieux que les désirs inassouvis.
La jeunesse est belle. Dérision ! Elle est belle, confiante, aventureuse. Elle est riche de tous les espoirs, de toutes les ambitions. Elle est surtout naïve.
La vie ce n'est pas la distraction et le mouvement du monde. Vivre, c'est sentir son âme, toute son âme. C'est aimer, aimer de toutes ses forces, toujours, jusqu'à la fin, et jusqu'au sacrifice.
L'absence est ennemie de l'amour.
La souffrance nous rapproche de Dieu en nous éloignant du mal et, par suite, nous fait évaluer plus justement les choses de ce monde.
L'automne a beau se parer, comme une vieille coquette, s'orner de feuillages pourpres ou mordorés, il n'est que leurre et trompe-l'oeil.
Le travail, marié à la douleur, c'est la loi universelle. Qu'espérer contre cette loi, même en changeant de milieu ?
La solitude n'existe pas, celle-là surtout dont on espère la paix. Où que vous alliez, votre pensée et vos actes vous suivent.
La vie. Jours uniformes, jours monotones, jours remplis.
Rien ne ressemble plus à un mensonge que la vérité.
Le temps guérit tout, règle nos problèmes, ceux-là surtout qui paraissent insolubles.
Quels sacrifices attendre, quels renoncements espérer dans la poursuite d'un bien commun, quand l'égoïsme est roi ?
Quelles que soient les circonstances, on n'est jamais heureux d'apprendre qu'on a cessé d'intéresser.
Les nuages, c'est comme les rêves. Tantôt gais, tantôt tristes. On croit les tenir, ils se décomposent sous la main. Le souvenir est souvent ce qu'il en reste de meilleur.
Les livres sont les meilleurs compagnons.
L'amour n'est pas une simple possession. S'aimer, c'est surtout se soutenir l'un l'autre dans l'épreuve, s'endurer dans les imperfections communes, se sacrifier ; c'est savoir grandir ensemble.
L'homme a beau être blasé, guéri de tous les enthousiasmes, revenu de tous les emportements, il reste en lui un fonds éternel de jeunesse. L'amour est une aventure qui garde son attirance.
Le passé appartient au passé. Il ne doit pas jeter son ombre douloureuse sur le présent.