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En France, tout le monde adore la musique, mais personne ne l'aime.
Hector Berlioz
La chance d'avoir du talent ne suffit pas ; il faut encore le talent d'avoir de la chance.
Beethoven avait écrit déjà huit symphonies avant celle-ci. Pour aller au-delà du point où il était alors parvenu à l'aide des seules ressources de l'instrumentation, quels moyens lui restaient ? L'adjonction des voix aux instruments.
Le morceau le plus applaudi passe toujours pour le plus beau.
On adore Bach, et on croit en lui, sans supposer un instant que sa divinité puisse jamais être mise en question ; un hérétique ferait horreur, il est même défendu d'en parler. Bach, c'est Bach, comme Dieu c'est Dieu.
C'est la vraie voix féminine de l'orchestre, voix passionnée et chaste en même temps, déchirante et douce, qui pleure et crie et se lamente, ou chante et prie et rêve, ou éclate en accents joyeux, comme nulle autre pourrait le faire.
Et nous boirons à nos maîtresses dans les crânes de leurs amants.
Il faut de toute nécessité que le virtuose s'efface devant le compositeur comme fait l'orchestre dans les symphonies.
Bach, c'est Bach, comme Dieu c'est Dieu.
Ah ! quel talent je vais avoir demain.
Le temps est un grand professeur mais malheureusement il tue ses élèves.
Je ne puis m'empêcher de rendre grâces au hasard qui m'a mis dans la nécessité de parvenir à composer silencieusement et librement, en me garantissant ainsi de la tyrannie des habitudes des doigts, si dangereuses pour la pensée.
Shakespeare, en tombant ainsi sur moi à l'improviste, me foudroya. Son éclair, en m'ouvrant le ciel de l'art avec un fracas sublime, m'en illumina les plus lointaines profondeurs. Je reconnus la vraie grandeur, la vraie beauté, la vraie vérité dramatiques.
Il faut collectionner les pierres qu'on vous jette. C'est le début d'un piédestal.