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Ils ne peuvent les jours, les saisons ni l'année Rien contre toi, Damon, qui riant des hivers Parmi les hommes vas la tête couronnée Des lauriers d'Apollon éternellement verts.
Henri Charpentier
J'aurai bientôt vécu ma saison sur la terre Ayant beaucoup reçu de l'avare destin Qui me permit d'errer sans but et solitaire Ainsi qu'un étranger dans un pays lointain.
De grands voiliers glissants pareils à des archanges...
Le temps sous le ciel dur qui consume et qui lave, Efface également - et rien ne le corrompt - Le sillon du roseau sur le dos de l'esclave Et du mur de granit le nom du pharaon.
Que d'autres, inquiets, troublés comme l'avare Aillent donc aux cités, ces faux biens y cherchant. Nous sommes, par Homère ! aveugles et Pindare Seul peut juger mon chant !
Les hommes de ce temps ne nous ont point compris. Nous ne convoitons pas la fortune et la gloire, Inutiles faveurs d'un monde insolent, prix Dérisoire !