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La vie alors le quitte, et sur son corps s'engage entre Argiens et Troyens une rude bataille. On croirait voir des loups : l'un sur l'autre ils se ruent ; chaque homme abat son homme.
Homère
Le sceptre vole au loin, et l'imprudent Atride, Contraint de renfermer la fureur qui le guide, Laisse parler Nestor, qui s'adressant au ciel, L'invoque d'une voix plus douce que le miel.
La honte sauve plus de gens qu'elle n'en fait périr ; Mais pour celui qui fuit, il n'est ni gloire ni secours.
Beauté, raison, bien dire ; on voit qu'en un même homme, les dieux presque jamais ne mettent tous les charmes.
Pauvre fou, ta fougue te perdra.
Tous ensemble, nous ne valons pas le seul Hector.
La génération des hommes est semblable à celle des feuilles. Le vent répand les feuilles sur la terre, et la forêt germe et en produit de nouvelles, et le temps du printemps arrive.
Assurément un Dieu se trouve là !
De son berceau de brume à peine avait paru l'Aurore aux doigts de rose.
Ah ! je te reconnais bien là, et je n'espérais pas Pouvoir fléchir ce coeur de fer qui loge en ta poitrine, Mais crains que je n'attire le courroux du ciel sur toi.
A l'hôte que doit-on ? Bon accueil s'il demeure, congé s'il veut partir.
C'est par l'adresse que vaut le bûcheron, bien plus que par la force.
Au chaume on reconnaît l'épi.
De sa tête elle fit descendre ses cheveux en boucles, pareils à la fleur de jacinthe.
Car les chemins du jour côtoient ceux de la nuit.
L'audace vaut mieux en toute affaire quand on veut réussir, surtout à l'étranger.
Tel est l'esprit des hommes de la terre, semblable aux jours changeants qu'amène le père des hommes et des dieux.
Douce est la terre quand elle paraît aux yeux des naufragés !
Sur terre, il n'y a rien de plus faible que l'homme.
Elle (Athéna) déroulait de son front des boucles de cheveux aux reflets d'hyacinthe.
On peut consentir contre sa volonté.
Ne me farde pas la mort.
L'excès de sommeil fatigue.
Avoir trop de chefs ne vaut rien : qu'un seul soit chef, qu'un seul soit roi.
Peu d'enfants sont pareils à leur père : la plupart sont pires.
Au mal une fois fait il n'est pas de remède.
Si les dieux doivent te donner une vieillesse meilleure, nous pouvons espérer qu'un jour viendra où nous serons délivrés de nos maux.
Sac à vin ! oeil de chien et coeur de cerf !
Est-il dans cette vie une gloire plus grande que de savoir jouer des jambes et des bras ?
Attendez donc je j'aie fini ce voile.
Les conseils d'un ami sont précieux.
Mon pauvre ami, ta valeur te perdra !
Souviens-toi de ton père, Achille semblable aux Dieux !
Nous vivons à l'écart et les derniers des peuples, en cette mer des houles, si loin que nul mortel n'a commerce avec nous...
Laissons le passé être le passé.
A mauvais payeur, mauvaises garanties.
La vengeance est plus douce que le miel.
Aucun moyen n'est de trouver un remède au mal une fois fait.
Je te remercie, ô reine ! Es-tu déesse ou mortelle ?
Le vocabulaire est un riche pâturage de mots.
Les dieux, ô Ménélas, ont fait l'excellent vin - Qui chasse la tristesse et bannit le chagrin.
Sur terre les humains passent comme les feuilles : si le vent fait tomber les unes sur le sol, la forêt vigoureuse, au retour du printemps, en fait pousser bien d'autres ; chez les hommes ainsi les générations l'une à l'autre succèdent.
Leur sort à tous est sur le tranchant du rasoir.
Puissent les dieux te donner un mari, un foyer et la grâce de la paix, car il n'y a rien de plus grand et de meilleur que cela.
Chante la colère, déesse, du fils de Pélée, Achille, colère funeste et qui causa mille douleurs aux Achéens !
Ah ! qu'au ciel et sur terre cesse cet esprit de lutte Et de courroux, qui pousse le plus sage à s'emporter Et qui semble beaucoup plus doux que le miel sur la langue, Quand, comme une fumée, il monte dans le coeur de l'homme.
Du combat, seuls les lâches s'écartent.
Les songes ne sont pas toujours vérifiés par l'événement.
C'est l'idée qui fait le bon bûcheron, ce n'est pas la force.
Jamais on ne put dire à meilleur droit qu'un méchant en conduit un autre, tant le ciel associe toujours ceux qui se ressemblent !