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Le vin, c'est la vie.
Horace
J'ai achevé un monument plus durable que l'airain.
Celui-là seul est heureux et maître de lui-même, qui chaque soir peut se dire : j'ai vécu ! Demain, que Jupiter charge le ciel de noirs nuages ou qu'il l'éclairé d'un soleil pur, le passé n'est plus à lui ; il ne peut changer ni détruire ce qu'une fois l'heure fugitive a emporté.
Parmi les fous, on craint d'être fou.
Qui a confiance en soi conduit les autres.
La poésie sera comme la peinture ; l'une te prendra davantage si tu te tiens plus près ; une autre si tu te retires un peu plus loin.
Je hais la foule des profanes et je l'écarte : tenez vos langues captives ; prêtre des Muses, je chante pour les vierges et les adolescents des hymnes qu'on avait pas encore entendus.
La vertu est un moyen terme entre deux vices et à mi-chemin des deux.
Hélas ! les années s'enfuient rapidement !
Le bon sens, c'est le principe et la source du bien écrire.
Souvent même la crainte de la mort pénètre les humains d'une telle haine de la vie qu'ils se donnent volontairement la mort dans l'excès de leur détresse, oubliant que la source de leurs peines est cette crainte elle-même.
Quand on s'aperçoit qu'on a laissé mieux pour avoir moins bien, le plus sage est de revenir vite à ce qu'on a quitté. S'habiller à sa taille, et se chausser à son pied : voilà la sagesse.
Les tours les plus hautes font les plus hautes chutes.
La mort finit tout ici bas.
Quiconque choisit le juste milieu, précieux comme l'or...
Imagine-toi que chaque jour est le dernier qui luit pour toi ; tu vivras avec reconnaissance l'heure que tu n'espérais plus.
Profite d'aujourd'hui que tu tiens dans ta main ; Crois le moins possible à demain.
Tombé bien bas, les ailes coupées, privé de la demeure et du domaine paternels, j'ai été poussé par l'audacieuse pauvreté à faire des vers.
Celui qui a confiance en lui mènera les autres.
Intrépide et prête à tout souffrir, la race des humains se précipita dans le crime.
Les peintres et les poètes ont toujours eu le droit de tout oser.
Dans les difficultés, garde ton âme égale ; Et, parmi la prospérité, Sache avec même probité T'interdire une joie insolente et brutale.
Songe à régler le présent avec sagesse : le reste suit son cours comme le fleuve qui, tantôt renfermé dans son lit, s'écoule paisiblement vers la mer de Toscane, tantôt, avec un fracas que répète l'écho des monts et des forêts voisines, roule les pierres, les arbres déracinés, les troupeaux, les maisons, lorsque les torrents ont irrité ses eaux tranquilles.
Ne charge pas tes épaules d'un fardeau qui excède tes forces.
Gagne de l'argent, d'abord ; la vertu vient après.
La pâle mort heurte du même pied les cabanes des pauvres et les châteaux des rois.
Mêle à la sagesse un grain de folie ; il est bon quelquefois d'oublier la sagesse.
Elles fuient, hélas ! Postumus, Postumus, - elles s'écoulent, les années.
Il brûle de son éclat celui qui éclipse les talents placés au-dessous de lui ; une fois éteint, il sera aimé.
Le boeuf pesant veut porter la selle ; le cheval veut traîner la charrue. Chacun son métier et qu'on y reste : voilà mon avis.
Il faut essayer de soumettre les circonstances et non s'y soumettre.
C'est maintenant qu'il faut boire.
L'arc n'atteint pas toujours la cible qu'il menace.
Soyez content de votre sort, ami, c'est là la sagesse.
Chassez le naturel avec une fourche, il reviendra toujours en courant.
Nul homme n'est sans défauts : le meilleur est celui qui en a le moins.
Sans un travail énorme et toujours obstiné L'existence aux mortels n'a jamais rien donné.
Notre mentalité diffère avec notre âge.
Qu'il ne manque au banquet ni les roses, ni l'ache qui reste vert, ni le lis, qui passe vite.
La parole qui vous échappe ne peut être rattrapée.
C'est quand Jupiter fait gronder la foudre que nous croyons qu'il règne dans les cieux.
Toutes les folies des rois, les Achéens les paient.
Celui qui vit dans la crainte, ne sera jamais libre.
Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur.
Si le rire répond au rire sur le visage des hommes, les larmes aussi y trouvent de la sympathie.
Il est doux d'oublier à propos la sagesse.
A quoi servent les lois, vaines sans les moeurs ?
L'usage, arbitre souverain, règle et loi suprême du langage.
Derrière nous s'enfuient la jeunesse au teint lisse et sa grâce ; l'âge blanchissant et desséché chasse les folâtres amours et le sommeil facile.
Nous sommes tous mortels, nous et nos ouvrages.
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