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Sa Majesté le Sultan a signé les Dahirs réorganisant les nouvelles juridictions et promulguant les nouveaux codes de l'Empire.
Hubert Lyautey
La joie de l'âme réside dans l'action.
Nous avons trouvé ici les vestiges croulants d'une admirable civilisation, d'un grand passé. Vous en restituez les assises, vous lui reconstituez son chartrier.
Quand les talons claquent à mon apparition, j'entends les cerveaux se fermer.
A notre arrivée au Maroc, l'artisanat d'art était certes bien malade.
Il est très intelligent, mais il ne fera jamais rien parce qu'il lui manque cette parcelle d'amour sans laquelle ne s'accomplit nulle grande oeuvre humaine.
Lorsque nous voulons atteindre un résultat avec l'activité la plus intense, nos instructions aboutissent toujours à cette formule : travaillez à l'américaine.
C'est à mon second séjour à Madagascar, en 1900, que je fis mon vrai début dans le rôle de Chef colonial, exerçant une action politique, administrative, économique, tout autant que militaire.
Il y a vingt ans, l'Egypte était une terre française. M. de Lesseps était prophète, et quand on avait dit : "Monsieur le Comte", on avait tout dit.
Quand les talons claquent, l'esprit se vide.
Partout où vous rencontrerez deux Français, vous les trouverez brouillés et se débinant mutuellement.
Rien de vraiment grand ne se fait sans une parcelle d'amour.
Or, rien ne peut se faire d'efficace à cet égard, sous peine d'être démoli chaque année par la mer, tant que la masse couvrante, la jetée protectrice, ne sera pas construite.
Rien de durable ne se fonde sur la force.
Nous nous trouvons donc là en présence d'une élite politique, religieuse et économique qu'il serait insensé d'ignorer, de méconnaître et de ne pas utiliser.
Quand on ne fait pas tout pour être le premier, le devenir ou le rester, on ne demeure pas le deuxième. On tombe fatalement le dernier.
Un chef se juge à la qualité de son état-major.
Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité.
On sent que si une révolution quelconque brisait les mailles du réseau administratif, réglementaire, qui nous tue, notre race n'est pas finie et qu'il y aurait encore de beaux jours pour elle.
Je porte sur la bague qui me sert de cachet, cette devise : Il n'y a de joie pour l'âme que dans l'action.
Faites-moi un papier pour quelqu'un de bête et pressé.