Images
J'écris pour la même raison que je respire, parce que si je ne le faisais pas, je mourrais.
Isaac Asimov
- Cela ne peut pas se faire du jour au lendemain... - On peut avoir commencé du jour au lendemain.
Je n'ai pas peur des ordinateurs. J'ai peur qu'ils viennent à nous manquer.
Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser.
Une loi injuste est un contresens.
J'en suis arrivé à un point où je doit en appeler au grand principe de Sherlock Holmes : Quand l'impossible à été éliminé, ce qui reste, même si ça paraît improbable, est la vérité.
Si le savoir peut créer des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui les résoudra.
La connaissance scientifique possède en quelque sorte des propriétés fractales : nous aurons beau accroître notre savoir, le reste - si infime soit-il - sera toujours aussi infiniment complexe que l'ensemble de départ.
Il faut garder la foi en notre vieux cerveau d'homme ! Notre plus grande richesse, c'est notre génie créateur.
Il n'y a aucun mérite à maintenir la discipline dans des circonstances idéales.
Il est des limites au-delà desquelles la folie ne pourra jamais nous emmener.
Souvent les gens prennent leurs propres lacunes pour celles de la société qui les entoure, et cherchent à réformer ladite société parce qu'ils sont incapables de se réformer eux-mêmes.
Ce ne sont pas les encyclopédies qui gagnent les guerres !
L'ordinateur n'est pas humaniforme et n'impose pas sa présence. Quelles que soient les analogies technologiques, ils constituent, psychologiquement, des mondes différents.
Si je n'étais pas athée, je croirais en un Dieu qui choisirait de sauver les hommes en se fondant sur l'ensemble de leur existence, et non sur ce qu'ils ont pu dire, et comment.
L'homme est capable de grands élans de charité, et il peut aussi pardonner.
La violence, rétorque Hardin, est le dernier refuge de l'incompétence. Mais je n'ai certainement pas l'intention de déployer un tapis sous les pas des envahisseurs ni de leur cirer les bottes.
Pour convaincre, la vérité ne peut suffire.
On peut définir la Science-Fiction comme la branche de la littérature qui se soucie des réponses de l'être humain aux progrès de la science et de la technologie.
L'humanité a un destin étoilé qu'il serait bien dommage de perdre sous le fardeau de la folie juvénile et des superstitions infondées.
Je considère en tout cas la violence comme une moyen peu économique de parvenir à ses fins. Il y a toujours de meilleures méthodes, encore qu'elles soient parfois moins directes.
Quand correctement lue, la Bible est le plus puissant plaidoyer pour l'athéisme jamais écrit.
J'ai toujours eu pour philosophie de croire que les difficultés de la vie s'évanouissent quand on les affronte hardiment.
Les sacs à main des femmes étaient sans doute les seuls objets qui avaient résisté, au cours des âges, aux perfectionnements mécaniques.
Le progrès d'une civilisation tend essentiellement à limiter la vie privée des gens.
La violence est le dernier refuge de l'incompétence.
La forme humaine est, dans toute la nature, celle qui donne le meilleur rendement.
Toute vie n'est qu'acide nucléique. Le reste, ce sont des commentaires.
On pratique le culte du passé. On stagne !
La différence entre l'être humain et le robot n'est peut-être pas aussi significative que celle qui oppose l'intelligence et la bêtise.
Une vie individuelle est un fil de la tapisserie et qu'est-ce qu'un fil en comparaison de l'ensemble ?
En dix heures par jour, on a le temps de prendre deux fois plus de retard sur son travail qu'en cinq heures par jour.
Nous piétinerons éternellement aux frontières de l'Inconnu, cherchant à comprendre ce qui restera toujours incompréhensible. Et c'est précisément cela qui fait des nous des hommes.
Les choses changent. Mais si vite... Est-ce que les habitudes des hommes pourront suivre ?
Un robot n'est pas tout à fait une machine. Un robot est une machine fabriquée pour imiter de son mieux l'être humain.
L'intuition est l'art, spécifique à l'esprit humain, d'élaborer une réponse correcte à partir de données qui, par elles-mêmes, sont incomplètes, voire trompeuses.
Il me semble moins juste et moins souhaitable de détruire ce qui ne devrait pas exister - autrement dit ce que vous appelez, vous, le mal - que de transformer le mal en ce que vous appelez le bien.
C'est avec des canons qu'ils faut se battre, pas avec des mots.
Gaal Dornick a défini la Psychohistoire comme la branche des mathématiques qui traite des réactions des ensembles humains en face de phénomènes sociaux et économiques constants.
Il est parfois utile de dire carrément ce qu'on pense, surtout si l'on a la réputation d'être retors.
... pratiquer élégamment l'art de se dérober.
Les auteurs de science-fiction prévoient l'inévitable, et bien que les problèmes et les catastrophes puissent être inévitables, les solutions, elles, ne le sont pas.
Je me suis depuis longtemps fixé une règle pour chacun de mes écrits : être clair.
La vie est agréable. La mort est paisible. C'est la transition qui est désagréable.
La phrase la plus excitante à entendre en science, celle qui annonce de nouvelles découvertes, n'est pas "Eureka" (j'ai trouvé !), mais plutôt "Tiens, c'est marrant..."
Les livres contiennent de l'humour, de la beauté, de l'intelligence, de l'émotion, de la pensée, et bien sûr, tout ce qui fait la vie. La vie sans un livre est vide.
Mieux vaut aller à la défaite en étant libre que vivre au sein d'une sécurité vide de sens à la façon d'un rouage dans une machine.
Tous les ennuis que nous vaut la vie moderne sont dus à ce qu'il y a de divorce entre la nature et nous.
Rien dans l'univers n'est aussi intéressant qu'une autre forme de vie intelligente... ni aussi dangereux. Il vaudrait mieux être au courant.
L'ennui, avec un triomphe, c'est qu'on peut être du mauvais côté. Cependant, dans un véritable triomphe, il n'y a pas de perdant.