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J'ay pensé qu'il falloit jà faire grant appareil pour le soupper.
Jacques Amyot
C'est une croppe de montagne rude et aspre de tous costez, aboutissant en poincte.
Les ennemis s'attacherent incontinent à les investir et combattre ; mais ilz ne furent pas plus tost attachez, que ceulx qui estoient demourez derriere arriverent.
Le soleil ayant tiré et enlevé les vapeurs du brouillas jusques à la cyme des cousteaux.
Il n'estoit aucunement sujet à sa bouche, il ne beuvoit jamais oultre mesure.
En ces comedies, il y a plusieurs paroles dites de luy, les unes à bon escient, les autres en jeu et avec risée.
Sans attendre qu'il le priast ne qu'il luy parlast de sa desconvenue, il le recueillit en sa navire.
Il l'acquitta d'une infinie somme de debtes.
Ils ne jouirent point du privilege de l'aage, qui les dispensoit d'aller à la guerre.
Montrer qu'ilz n'avoient point le cueur failly.
Seleucus tout effrayé se jetta incontinent en piedz et feit sonner l'allarme.
Aegeus luy laissa une espée et des souliers, lesquelz il cacha dessoubs une grosse pierre.
Il estoit si bien né, et si parfaitement composé à toute vertu, qu'il n'eut aucun besoing de maistre.
C'estoit un homme double, qui avoit intelligence avec l'une et l'autre partie.
Les dix commissaires envoyez et deputez, pour avec luy ordonner les affaires de la Macedoine.
Les ambassadeurs luy exposerent leur charge en peu de paroles.
Plus ample discours sur ceste matiere seroit mieulx convenable à un autre traitté qu'à cestuy-ci.
Cela au moins apporte quelque gracieux et honeste allegement à leur passion.
Les meschans qui avoient esté de ce coup, en furent puniz selon leur demerite.
Il recueillit dedans un pan de sa robbe l'aire d'une aigle, dedans laquelle il y avoit sept petits aiglets.
En quoy il ne merite point d'estre blasmé ny condemné d'ingratitude.
Il y avoit desja quelque peu de picque entre eulx, et ceste concurrence (pour la préture) les meit encore plus avant en querelle.
Il fait gloire que sa maison soitrichement meublée et delicatement servie.
Les jeunes chevaulx demandent toujours ceulx qui ont accoustumé de les chevaucher.
Lycurgus ne s'estudia de rendre les siens belliqueux pour faire oultrage aux autres.
Il en vouloit à ceulx qui par voyes obliques s'alloient glissans en la bonne grace du peuple.
Philippus souloit appeler la ville et le chasteau de Corinthe, les ceps et les fers de la Grece.
Il alloit mesdisant d'eux, et calumniant tout ce qu'ilz faisoient, envers Tissaphernes.
L'on commenceoit desjà à fermer le camp de la closture de paliz.
Admonestant le peuple d'elire, non pas les plus gracieux, mais les plus aspres et rigoureux medecins.
Il se jettoit à clos yeux au danger : aussi lui en cousta il la vie dedans l'isle de Chio.
Puis en taschant à arracher à force les poinctes barbelées qui avoient penetré au dedans de leurs corps bien avant, ilz venoient à deschirer leurs playes davantage.
Le meilleur seroit de ne se tenir du tout point en maison qui fut mal aerée.
Après avoir perdu un si grand empire de citez et de villes et avoir esté dessaisy de la principaulté de toute la Grece.
Il chassa de Sparte les estrangers, si non ceulx qui y auroient necessairement affaire.
Lesquelles choses furent toutes portées à Athenes par Cimon sur sa galere capitainesse.
Pource qu'ilz n'y peurent pas vivre, ilz dresserent leur chemin premierement en Italie.
Leurs galeres flottoient en mer, et les autres estoient appuyées et eschouées fermement contre la terre.
Ce fut seulement pour servir à une passion cholerique, qu'il mit en combustion et en trouble plusieurs contrées de l'Italie.
Et conjecturoit on à leur grave desmarche, et à leur bonne ordonnance que c'estoient naturelz Carthaginois.
Quand ce vint à combattre à coups d'espée, où il n'est pas moins besoing d'adresse et d'art que de force.
Le gouverneur des enfans les departoit par bandes, et puis donnoit la superintendance à celuy des garsons qui luy sembloit le plus sage.
Il tumba en une maladie, laquelle du commencement sembla bien dangereuse.
Estant la Grece fort affoiblie en ce temps là, et les citez bendées en partialitez les unes contre les autres.
Quant aux festes et sacrifices, ilz se les entrecommuniquerent, et n'en osterent pas une de celles que l'un et l'autre peuple observoit auparavant.
Il conseilla au peuple de n'adjouster foy quelconque à personnes qui estoient si manifestement convaincues de mensonge.
Je ne l'ay pas seulement veu en face, - Sinon l'autre byer, je le vy sur la place.
Le tout representé si vivement, qu'en le lisant nous nous sentons affectionnez, comme si les choses n'avoient pas esté faictes par le passé, ains se faisoient presentement.
Numa leur faisoit à croire qu'il avoit veu quelques visions estranges.
Comment, seigneurs, refusez vous à ouïr un personnage qui a le langage si bien doré ?