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Dans la vie politique, comme dans la vie en général, il y a des hauts et il y a des bas. Il faut mépriser les hauts et repriser les bas.
Jacques Chirac
La France est un vieux pays, mais elle est aussi une nation jeune, enthousiaste, prête à libérer le meilleur d'elle-même pour peu qu'on lui montre l'horizon, et non l'étroitesse de murs clos.
Si on a pris le soin de bien s'entourer, le collaborateur responsable prend 99 fois sur 100 la décision que vous auriez souhaitée, voire, de temps à autre, une décision meilleure.
Les nationalismes qui ont fait tant de mal à notre continent peuvent renaître à tout moment. Et ce n'est pas seuls que nous ferons face aux bouleversements économiques du monde. La France doit affirmer l'exigence d'une Europe puissance. D'une Europe politique. D'une Europe qui garantisse notre modèle social. C'est notre avenir qui est en jeu. Portons toujours cet idéal et cette volonté.
En matière de politique internationale, on ne retient mes propos que lorsque je dis une connerie.
En chaque homme il y a le meilleur mais aussi le pire. Le problème, c'est de cultiver le meilleur et d'éliminer le pire.
L'Homme, pointe avancée de l'évolution, peut-il devenir l'ennemi de la Vie ? Et c'est le risque qu'aujourd'hui nous courons par égoïsme ou par aveuglement.
J'ai gardé l'amour de mon pays et de la chose publique, une certaine allergie aux doctrinaires, une allergie certaine aux idéologues qui veulent du passé faire table rase.
Lorsque j'engage un combat, il ne me vient pas à l'idée que je puisse le perdre.
Le désarmement suppose une transparence. Et les dictatures ne résistent pas longtemps à la transparence.
Le protectionnisme ne mène qu'à la régulation économique et sociale. Spirale destructrice, il a conduit, par le passé, à l'aggravation de la crise de 1929 et à la guerre.
C'est d'abord parce que j'aime beaucoup les pommes, je suis un mangeur de pommes. Ensuite j'ai trouvé ça joli.
La préférence pour le présent et ses facilités a toujours un coût pour l'avenir.
Les droits de l'homme ne valent que parce qu'ils sont universels.
C'est le déclin quand l'homme se dit "Que va-t-il se passer ?", au lieu de dire "Que vais-je faire ?"
Je n'ai aucune intention - cela doit être bien clair - d'assumer les fonctions de Premier ministre de M. Mitterrand et je n'ai aucune vocation à le faire.
Les crises sont des choses qui arrivent régulièrement. Le grand avantage, c'est qu'en général on en sort renforcé.
J'avais dit que la Seine serait propre, que le poisson y reviendrait et que je la traverserais à la nage. [...] Ce qui est vrai, c'est que je ne me suis pas baigné. [...] Je ne suis pas sûr de l'évolution de l'état de la Seine depuis que j'ai quitté la Ville de Paris.
On ne fait pas avancer un âne qui chie.
Je suis pour ma part convaincu que le Parti socialiste français est aujourd'hui un parti d'inspiration révolutionnaire et marxiste. Il faut le savoir pour ne pas se laisser prendre au chant des sirènes.
Grâce à elle, j'en sais parfois davantage sur l'état d'esprit des Français, leurs sentiments et leurs aspirations, que ne m'en apprennent à ce sujet des sources plus officielles.
Je n'ai pas du tout le sentiment d'être autoritaire, mais si quelqu'un le dit, il doit avoir des raisons de le penser. Mais pour ma part je ne me sens pas du tout autoritaire – et encore moins despotique.
Le monde politique est une jungle.
L'homme m'était apparu d'une intelligence et d'une stature exceptionnelles. Mais avec une propension manifeste à considérer que les autres comptent peu.
J'ai en horreur les servitudes et injustices.
Il est beaucoup plus important de sanctionner un responsable, que de sanctionner quelqu'un qui a moins de raison d'être exemplaire.
Les Français aiment la mer, mais ils la connaissent mal.
Pleinement conscient de sa valeur intellectuelle il ne fait pas mystère auprès de moi de se sentir supérieur à tous ceux qui m'entourent.
Il n'y a pas que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, je l'ai toujours dit.
Les anciens savaient que la clé des songes est aussi celle de l'équilibre et du bonheur, et recommandaient la pratique de la sieste.
Il faut voter avec son intelligence et non avec ses tripes.
J'ai la conviction que notre génération saura créer les institutions et les règles d'une démocratie planétaire ouverte et solidaire.
Vouloir parler de pompidolisme par rapport au gaullisme est une fausse question.
Rien ne peut justifier le développement de la pensée raciste.
Les anniversaires ne valent que s'ils constituent des ponts jetés vers l'avenir.
J'aime le bon vin, je n'abuse pas. Mais la bière a un avantage, c'est que cela désaltère, vous comprenez. Cela coupe la soif et il n'y a pas trop d'alcool dedans, beaucoup moins que dans le vin. Alors on peut boire davantage.
Les moyens ne sont jamais adéquats quand le but est mal défini.
Faites attention, la statistique est toujours la troisième forme du mensonge.
J'en ai assez de voir des ministres en charge de dossiers importants aller faire les pitres dans les émissions de télé-réalité. Ce n'est pas sérieux. Ils n'ont strictement rien à faire là dedans.
Nos convictions semblent à l'opposé, probablement l'un est-il moins à gauche qu'il ne le fait croire et l'autre moins à droite qu'il ne le laisse paraître.
Les harkis ne sauraient demeurer les oubliés d'une histoire enfouie. Ils doivent désormais prendre toute leur place dans notre mémoire.
Rien ne se fait dans les sociétés de grand ou de durable autrement que porté par la foi.
Dans une élection, il faut aller chercher les électeurs avec les dents.
J'étais ce qu'on appelle un "fana mili". "Fana mili", ça veut dire fanatique des choses militaires. Je me suis plu à l'armée, j'étais satisfait de commander un peloton, satisfait de commander un escadron...
Présentateur de nombreuses émissions populaires, Guy Lux aura marqué de son empreinte le petit écran.
Il n'existe pas plus de hiérarchie entre les arts et la culture qu'il n'existe de hiérarchie entre les peuples.
La mondialisation n'a pas créé l'exclusion, mais elle aggrave sans doute, en laissant au bord du chemin tous ceux qui ne peuvent suivre le rythme toujours plus rapide des adaptations rendues nécessaires par la concurrence.
C'est un homme avec, volonté, qui ne l'a pas quitté, de se rendre indispensable, d'être toujours là, nerveux, empressé, avide d'agir et se distinguant par un sens indéniable de la communication.
Ma femme est un homme politique.
C'est vrai que les Chinois n'ont pas le même sens des Droits de l'Homme que nous et, en particulier, qu'ils n'ont pas cette idée que les Droits de l'Homme sont une réalité, aujourd'hui, reconnue comme universelle. Il n'y a pas des "Droits de l'Homme" ici, des "Droits de l'Homme" là. C'est une notion universelle qui tient à la nature même de la personne humaine.