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Paris est une femme. J'ai une grande idée de la femme (...). J'aimerais que Paris éternelle garde de l'instant où je l'ai courtisée le souvenir d'un bon amant.
Jacques Chirac
Il y a déjà tellement de jeunes qui sont vieux que ce n'est pas la peine de rajouter des vieux qui veulent jouer les jeunes.
La mondialisation est un nouveau visage de l'aventure humaine.
La France, mes chers compatriotes, je l'aime passionnément. J'ai mis tout mon coeur, toute mon énergie, toute ma force, à son service, à votre service. Servir la France, servir la paix, c'est l'engagement de toute ma vie.
Lorsque j'ai vu arriver le général de Gaulle, ça a été pour moi une très grande satisfaction car j'ai immédiatement adhéré à la totalité de son analyse et je me suis dit qu'on était sauvés.
Pour éviter de trop boire, j'ai une technique formidable : on porte son verre aux lèvres, on le repose et on prend le verre vide d'un autre.
Rassembler est un idéal : les hommes sont divisés à l'intérieur d'eux-mêmes, comment ne le seraient-ils pas dans la vie sociale ?
On gagne toujours quand on parie sur l'homme.
On attend tout de l'école, ce qui est le plus sûr moyen de ne rien obtenir d'elle.
Le racisme, d'où qu'il vienne, est un crime du coeur et de l'esprit. Il abaisse, il salit, il détruit.
Le concorde ne tombe jamais en panne sauf quand Monsieur Mitterrand monte dedans.
Si j'ai soutenu Giscard ce n'était certainement pas pour lui faire plaisir. Je n'ai jamais eu d'atomes crochus avec lui... En politique comme dans la vie, il en va souvent ainsi : quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a.
Un homme politique ne démissionne jamais.
On greffe de tout aujourd'hui, des reins, des bras, un coeur. Sauf les couilles. Par manque de donneur.
Quand on veut défendre les libertés, on est bien obligé de constater que l'on va à contre-courant de l'histoire.
Je vous ai eus à l'usure, quand tant d'autres ont perdu au mérite.
Ceux qui laissent croire que, par une sorte d'abracadabra européen, tous nos problèmes seront résolus, se trompent et trompent les Français.
Dans cinq ans, on pourra à nouveau se baigner dans la Seine. Et je serai le premier à le faire, devant témoins.
D'abord, ne composez jamais avec l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme ou le rejet de l'autre. Dans notre histoire, l'extrémisme a déjà failli nous conduire à l'abîme. C'est un poison. Il divise. Il pervertit, il détruit. Tout dans l'âme de la France dit non à l'extrémisme.
Me to go back to my plane.
La communication a toujours été difficile entre Giscard et moi, avant de devenir quasi impossible à la fin de son septennat, tant j'ai du mal à comprendre ses réactions, ses façons d'être et sa psychologie.
Je n'ignore pas la complexité du personnage, ni les zones d'ombre qui jalonnent son parcours, mais l'homme que je découvre m'apparaît d'une finesse de jugement et d'une intelligence tactique que j'ai rarement rencontrées dans le monde politique.
La démocratie, c'est l'égalité des droits, mais la République, c'est l'égalité des chances.
Se définir en une demi-minute est probablement le seul exercice qui ne soit pas à la portée d'un homme.
Mais on évolue au fil des expériences. Qu'ai-je de commun avec le jeune député de 1967, avec le Premier ministre encore jeune de 1974 ?
La culture n'est pas une marchandise. Les peuples veulent échanger leurs biens mais ils veulent garder leur âme.
Une communauté se reconnaît dans les plus entreprenants et les plus inventifs d'entre les siens.
Personne, selon moi, n'est en droit de porter atteinte à la vie humaine.
Toujours plus nombreux, les textes de loi sont aussi plus bavards, au risque d'en devenir inconsistants.