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Il faut penser. Il faut lire. On apprend, on apprend tout. Tout est dans les livres...
Jacques Folch-Ribas
La gloire amène la folie jusqu'au génie.
On est très malheureux lorsqu'on ne demande rien.
Le soliloque a ceci de beau que vous ne mentez qu'à vous-mêmes.
L'art comme l'absurde naissent tous deux du hasard. Ensuite les mots s'en mêlent, et tout devient légende, c'est-à-dire mensonge.
La faillite de notre monde, c'est le bruit. Nous avons besoin d'espaces silencieux.
Il faut être commun, ou l'on meurt, d'étrangeté.
Le destin met beaucoup de hasard dans son jeu.
L'opinion publique, ce monstre puissant qui fait peur aux niais parce qu'il est fait de niais, qu'on imagine en foule.
La liberté se paye sans doute de désordre, mais l'on en meurt moins que de servitude.
Les jours passés sont un délaissement. Ils attendrissent.
On ne peut penser sans mots. Notre esprit est ainsi fait que la formation d'une idée et l'évocation d'un mot qui la montre, sont un seul et même acte.
Les hommes meurent, tout le temps ; ils sont fatigants. Les livres ne meurent jamais.
La vie mérite qu'on lui donne sa vie.
La mode, c'est l'appât des barbons.
Qui suis-je ? Rien. Personne n'est rien, tout seul. Il faut les autres.
Il faut faire partie d'un groupe. Seul, vous ne valez rien. Que vous apparteniez, cela vous grandit et rassure en même temps ceux qui, loin, ne peuvent aller vérifier votre qualité.
Il convient de se taire sur les choses importantes devant ceux qui ne sont point faits pour les entendre.
Le destin est une invention après coup.
La meilleure prière est celle où le mot Dieu, seul, surgit du silence.
La lettre d'amour s'exalte en écrivant : plus les mots vont plus vous aimez, à la fin c'est irrésistible.
Seul, l'art traverse le temps sans aucune douleur en échange.
Le bonheur est la seule chose qui nous appartienne.
On n'envie que le talent, on ne fuit que le génie.
On peut tout faire avec un dictionnaire, un papier et un crayon. Comparer. Relier. Découvrir.
Quand tu sauras lire, tu ne seras jamais plus tout seul.