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C'est le regard de l'autre qui me constitue.
Jacques Lacan
Il n'y a pas de vérité qu'on puisse dire toute.
Le phénomène de la folie n'est pas séparable du langage pour l'homme.
Les paroles entraînent une dette ineffaçable.
Mais qu'était donc cet appel du sujet au-delà du vide de son dire ?
Le moi de l'homme n'est pas réductible à son identité vécue.
La structure narcissique a un caractère irréductible.
La loi et le désir refoulé sont une seule et même chose.
C'est là l'effet pacifiant, apollinien, de la peinture. Quelque chose est donné non point tant au regard qu'à l'oeil, quelque chose qui comporte abandon, dépôt, du regard.
Tout jugement est essentiellement un acte.
L'ego est frustration, non d'un désir du sujet, mais d'un objet.
... L'angoisse est ce qui ne trompe pas.
Je mets au défi chacun d'entre vous que je ne lui prouve pas qu'il croit à l'existence de Dieu.
Je pense à ce que je suis, là où je ne pense pas penser.
L'interprétation n'a pas plus à être vraie que fausse ; elle a à être juste.
La tendance suicide représente l'instinct de mort ou le masochisme primordial.
On finit toujours par devenir un personnage de sa propre histoire.
L'analyse a pour but l'avènement d'une parole vraie.
Pour remonter aux causes de cette détérioration du discours analytique, il est légitime d'appliquer la méthode psychanalytique à la collectivité qui le supporte.
Nous n'avons pas à prendre parti sur le formalisme et l'esprit de boutique, dont les documents officiels du groupe lui-même font état pour les dénoncer.
L'amour, c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on n'a pas.
Le débile soumis à la psychanalyse devient toujours une canaille.
Si Dieu n'existe pas, alors rien n'est plus permis du tout. Les névrosés nous le démontrent tous les jours.
L'ordre symbolique n'explique pas tout.
Le moi se construit à l'image du semblable.
Comment nous assurer que nous ne sommes pas dans l'imposture ?
Au niveau de l'expérience des autres ... le sujet a à reconnaître ses désirs. Et s'ils ne sont pas reconnus, ils sont comme tels interdits, et c'est là que commence en effet le refoulement.
Le désir est désir de l'Autre.
L'inconscient se déploie dans les effets de langage.
Le second acte philosophique est de savoir rester à sa place. Le premier est de définir où elle se trouve.
A partir du moment où l'homme pense que la grande horloge de la nature tourne toute seule, et continue de marquer l'heure même quand il n'est pas là, naît l'ordre de la science.
La répétition, d'autre part, n'est pas simplement stéréotipie de la conduite, mais répétition par rapport à quelque chose de toujours manqué.
L'amour est un genre de suicide.
Pour libérer sa parole, le sujet est introduit, par la psychanalyse, au langage de son désir.
C'est d'abord dans l'autre que le sujet s'identifie.
La psychanalyse est la mise en question du psychanalyste.
Dans la perspective freudienne, l'homme, c'est le sujet pris et torturé par le langage.
La découverte de l'inconscient ... c'est que la portée du sens déborde infiniment les signes manipulés par l'individu.
Le rêve est un rébus.
La fonction du langage n'y est pas d'informer, mais d'évoquer.
L'amour consiste à offrir quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas.
Mais dans l'unité interne de cette temporalisation, l'étant marque la convergence des ayant été.
Tout acte manqué est un discours réussi.
C'est l'accusé de réception qui est l'essentiel de la communication en tant qu'elle est, non pas significative, mais signifiante.
Le désir est inextinguible.
Ce que je cherche dans la parole, c'est la réponse de l'autre.
Est-ce que vous vous êtes aperçu à quel point il est rare qu'un amour échoue sur les qualités ou les défauts réels de la personne aimée ?
Ce n'est pas le mal, mais le bien, qui engendre la culpabilité.
La vie ne songe qu'à se reposer le plus possible en attendant la mort. La vie ne songe qu'à mourir.
Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance.