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Entre cette femme et moi, il y a une ressemblance étrange. Nous avons le même âge et elle est comme mon double. On est presque des jumeaux. Et je suis très étonné de ce qui m'arrive : je pensais que mon coeur était endormi.
Jacques Poulin
La mort, c'est personnel. Tout le monde meurt, mais les détails sont personnels. Au fond, c'est une question de détails.
Le seul fait d'être en vie rend la vie plus acceptable que la mort.
La vérité peut venir au monde n'importe comment et même sous la forme d'une émotion.
La liberté c'est une chose qu'il faut choisir aussi grande qu'on est capable de le supporter.
Dans les yeux de quelqu'un on ne peut pas lire vraiment mais on imagine des choses.
L'agressivité est un sentiment naturel !
Pour qu'une femme soit belle, il faut d'abord qu'elle accepte de l'être.
Quand quelqu'un dit qu'il nous aime bien, on a envie qu'il comprenne tout.
La mort, c'est la dernière étape de la douceur. La mort, c'est la douceur absolue. C'est le calme, le repos. C'est l'absence de mouvement et la paix.
Même chez les gens plus âgés, le besoin d'affection reste une chose immense, infinie, hors de proportion avec la réalité et éternellement insatisfaite.
Tout le monde est à la recherche d'un père. Pour l'adorer ou pour le tuer.
Quand vous voyagez à l'intérieur de vous-mêmes, les courants vous entraînent fatalement vers votre enfance et vous risquez fort de retrouver des souvenirs qui vous feront perdre le chemin du retour.
Chercher quelqu'un qu'on aime beaucoup, sans être pressé, il n'y a rien de plus réconfortant. Cette personne se trouve dans votre tête, elle est déjà avec vous, et plus le temps passe, plus vous devenez amoureux.
Quelquefois, pour écrire, on ne trouve rien d'autre que les débris de sa propre vie.
Les rêves sont comme des îles. Alors on est tout seul quand on rêve et ça ne peut pas être autrement.
Un bon livre c'est quand on a envie de tourner les pages pour connaître la fin de l'histoire et qu'on se retient de le faire par crainte de rater les qualités de l'écriture.
Ils croyaient peut-être, comme bien des gens, que ce qu'ils voyaient à la télé était plus important que les choses de la vraie vie.
L'écriture c'est comme la vie, on ne peut pas revenir en arrière.
Dans les livres, il n'y a rien ou presque rien d'important : tout est dans la tête de la personne qui lit.
C'est vrai que les livres nous protègent, dit-il, mais leur protection ne dure pas éternellement. C'est un peu comme les rêves. Un jour ou l'autre, la vie nous rattrape.