Images
Aujourd'hui, faire de la pub, c'est raconter une histoire et la voir se déployer sur le Net, faire un buzz.
Jacques Séguéla
En réalité, un slogan, on sait qu'il est bon quand il perdure. Aujourd'hui, on associe toujours Mitterrand à la force tranquille.
Sida : baisons futé.
Il faudra beaucoup plus d'ordina-coeurs que d'ordinateurs dans la communication de demain.
La vie est trop courte pour travailler triste.
Le Net est la plus grande saloperie qu'aient jamais inventée les hommes. C'est Dieu vivant, parce que le Net permet à tous les hommes de communiquer avec les autres hommes. En quelques secondes le Net peut détruire une réputation.
Les publicitaires se prennent pour des procréateurs. Ils ne sont que des accoucheurs.
En Chine, qui est le cinquième pays au monde dans le bonheur, le salaire moyen d'un Chinois est 10 % du smic et ils sont heureux.
Que des Chinois qui gagnent dix fois moins que nous trouvent le plaisir du travail, aient envie de bouger, ça devrait nous donner envie de grandir. C'est ça qui nous manque.
La mondialisation, de fait, entraîne la régionalisation.
C'est le vieux cri de guerre de Charles Revson, l'inventeur de Revlon : A l'usine, nous fabriquons des produits de beauté. Dans nos magasins, nous vendons de l'espoir.
Comment peut-on reprocher à un président d'avoir une Rolex ? Enfin... tout le monde a une Rolex. Si à cinquante ans, on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie.
Euro : Au lieu d'investir des millions dans des campagnes de communication, il faut donner un convertisseur à chaque Français.
Il n'y a pas de raison de dire aux gens : "Vous êtes condamnés à ne jamais vous faire le plaisir de votre vie". On a quand même le droit, même si on est clochard, on peut arriver à mettre de côté 1 500 euros ! On a le droit de rêver nom de Dieu !
La communication d'aujourd'hui sort des tripes, pas des neurones.
Le monde change : on est passé de la démocratie directe à la démocratie en direct.
Loin de fusionner le monde pour le rendre meilleur, nous avons juste le temps de nous fondre en lui. Le management des pays, des hommes, des idées n'est plus que sport de glisse. L'avenir est aux fluides.
Nous avons inventé la machine à vapeur mais depuis nous laissons les autres inventer les locomotives.
Ne dites pas à ma mère que je suis dans la publicité, elle me croit pianiste dans un bordel.
Je vote Sarkozy, mais la candidature de Macron secoue notre système à bout de souffle.
Les lois, les fiscalités, les coutumes, les langues sont différentes. L'Euro, c'est désormais le plus petit dénominateur commun de l'Europe.
La déprime, pour un homme, c'est quand il ne peut pas la seconde fois pour la première fois. La déroute, c'est quand il ne peut pas la première fois pour la seconde fois.
Il fallait changer la télé pour supprimer la pub et non supprimer la pub pour changer la télé. Maintenant, on a supprimé la pub mais la télé n'est pas meilleure ou plus créative.
Jacques Chirac, la volonté faite homme, plus que la volonté d'être un homme.
Faire une élection, c'est raconter une histoire de telle façon que l'enfant qui sommeille en tout électeur croie que le candidat est le seul héros crédible de cette histoire.
C'était tellement profond, tellement inattendu et brutal, tellement sarkozien finalement.
Nous percevons toujours ce qui est nouveau chaussé de nos lunettes du passé et notre vue s'y déforme.