Images
On ne demande rien, en général, mais ça nous tombe dessus quand même. Après, ce qui compte, c'est ce qu'on en fait.
James Sallis
Il est très rare que nous soyons conscients des effets immédiats ou à terme de nos actes.
Parfois les souvenirs sont comme des rêves, des artefacts de quelque civilisation inconnaissable tombant en ruine à mesure qu'on s'en approche.
La plupart d'entre nous ne trouvent jamais leur place.
A situation désespérée, mesures desespérées.
Il y a sans doute déjà trop de livre sur terre. Et certainement trop d'écrivains de seconde zone.
Si on fixe les choses assez longtemps, on les voit se dissoudre sous nos yeux.
Tout est intéressant. Il suffit de regarder de près.
Toujours, en filigrane, une lueur dans notre vie doit briller.
Le type qui était rentré chez lui et celui qui était ressorti étaient différents. Ce qui s'était produit à l'intérieur avait tout changé.
Les agresseurs sont comme les chats : ils vous suivront d'instinct si vous fuyez. Et cela peut vous donner l'avantage.
Romans. Histoires. Essais. Tous ces trucs que les gens inventent pour tenter de comprendre et d'expliquer ce que nous fabriquons ici, à quoi rime la vie, pourquoi nous choisissons d'entreprendre certaines choses.
On a tous besoin d'objectifs à plus ou moins long terme.
Toute notre vie, chaque jour qui passe, nous nous réinventons, couche après couche, masque après masque.
C'est fou ce que la simple courtoisie peut accomplir.
On fait notre chemin sur cette terre, on travaille, on aime et on élève ses enfants, on lutte pour ce qu'on pense être juste, et tout ce temps on est absolument invisibles. Une fois partis, il ne reste aucune trace de notre passage.
Rien ne peut jamais satisfaire l'esprit. Jamais.
Une nouvelle fois, je me suis demandé quelle part de notre existence nous choisissons réellement et quelle part se contente de suivre les panneaux indicateurs plantés au hasard.
Les histoires nous aident à survivre.
Le temps passe, et nous, on reste.
On s'imagine qu'on fait des choix. Mais la réalité, c'est que les choix nous rattrapent, se plantent sous notre nez et nous fusillent du regard.
Si vous trouvez un moyen de faire sortir ce qui est en vous, ça vous sauvera si vous n'en trouvez aucun, ça vous tuera.
On réfléchit, on soupèse, on débat. Alors que dans le silence et dans l'ombre, en deçà des mots, nos décisions sont déjà prises.
Peut-être le meilleur de notre vie appartient-il toujours au passé. Le bonheur, la plénitude, peut-être ces choses n'existent-elles que dans le souvenir, à travers le filtre du temps, fugaces fantômes derrière nous à jamais.
Les vieilles peur ne s'oublient pas aussi facilement.
La résistance, c'est toujours ce qui nous lâche en premier.
Parfois il suffit de tirer un simple fil qui dépasse.
Les lapins qui survivent savent quand rentrer sous terre.
On ne voit jamais le monde tel qu'il est.
De l'eau nous sommes venus. A l'eau nous retournerons.