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Je vais appliquer ce que j'ai toujours fait au travail, avec les valeurs qui sont les miennes, et dans le cadre des orientations fixées par le président de la République.
Jean Castex
Dès le début de la crise sanitaire, un soutien massif, sans précédent et sans équivalent en Europe, a été apporté aux entreprises de notre pays. Avec des interventions ciblées sur les filières stratégiques comme l'automobile et l'aéronautique. Cette mobilisation nous a permis d'éviter le pire et doit nous permettre maintenant d'engager un travail de reconstruction.
Il faut continuer à soutenir l'économie. Mais il faut faire des choix judicieux, des choix orientés, c'est à dire des choix qui permettent de reconstruire, de gagner en souveraineté économique, d'avoir une France plus économe du point de vue du respect de l'environnement, donc à la fois des mesures d'urgence et des mesures structurelles. C'est l'axe du plan de relance que nous préparons.
L'écologie n'est pas l'apanage d'une génération, d'une classe sociale, des quartiers de certaines villes ou d'un parti. L'écologie, c'est notre affaire à tous. Elle doit être créatrice de richesse. Je crois en la croissance écologique, pas à la décroissance verte.
Lorsque l'on est comme moi le fils d'une institutrice du Gers, issu de l'école Républicaine... On ne vous propose pas souvent de telles fonctions.
Trois de mes grands-parents étaient instituteurs. Ma mère était institutrice, et je suis devant vous aujourd'hui. Je le dois à l'école républicaine. L'égalité des chances doit être non seulement un idéal, mais aussi une réalité.
Nous sommes dans un contexte nouveau. Les Français viennent de travailler une période difficile. Cette crise sanitaire est maintenant prolongée par une crise économique et sociale. Incontestablement, il faut tenir compte de ce contexte nouveau et de cette crise.
Je suis un gaulliste social parce que je considère que pour distribuer la richesse, ce qui est nécessaire pour maintenir le pacte social, il faut d'abord la produire.
A ce stade, ce sera un léger assouplissement au confinement. Les choses sont très compliquées mais en même temps elles sont simples. La première chose que nous avons devant nous, ce sont les réveillons, qui sont des usines à Covid. Si on a une chose à traiter, c'est ça.
L'écologie n'est pas une option. Je crois qu'elle est désormais entrée dans toutes les têtes. Elle transcende la classe politique.
Dès la rentrée, les repas dans les restaurants universitaires seront à 1 euro pour les étudiants boursiers.
Le premier ministre sous la Cinquième République, est sous l'autorité du président de la République. Il n'y a là rien de bien nouveau. La seule chose ce soir qui m'intéresse, c'est de travailler le mieux possible pour mon pays et pour mes concitoyens. C'est ce que je fais depuis des années soit au sein de l'appareil d'État.
Mes valeurs, c'est peut être la responsabilité de dire qu'on ne peut pas tout attendre de l'État. La société n'est pas systématiquement responsable de ce qui va mal.
Il est de notre devoir collectif de conforter le premier rempart de notre République, [qui est] l'école. La France peut être fière de son corps enseignant.
Vous savez, on ne vous propose pas souvent, surtout quelqu'un comme moi, le fils d'une institutrice du département du Gers, issu de l'école républicaine... On ne vous propose pas souvent de telles fonctions, donc j'ai ressenti cela avec une forte émotion. Avec beaucoup d'humilité, beaucoup d'humilité
L'écologie, c'est notre affaire à tous. Elle doit être créatrice de richesse. Je crois en la croissance écologique, pas à la décroissance verte.
On ne peut pas se dérober quand il s'agit de servir son pays, particulièrement dans les circonstances actuelles.
Je ne suis pas ici pour chercher la lumière, mais pour rechercher les résultats, des résultats de l'action publique énergique dans le cadre d'un plan de relance vigoureux que nous préparons pour reconstruire notre pays.
Les réveillons sont des usines à Covid. Si on a une chose à traiter, c'est ça.