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J'ai l'impression de le hurler dans une pièce capitonnée depuis l'oscar : je ne suis jamais parti de France !
Jean Dujardin
En France, j'ai beaucoup d'opportunités. Peut-être que maintenant on me proposera des films en Amérique. C'est la rencontre, avec le réalisateur et l'histoire qui compte.
Je n'étais pas dyslexique, j'étais juste très lent. J'ai passé mon temps à rêver.
Je me sens très à l'aise dans une église vide. Je me sens trés protégé. C'est très mystique.
J'ai regardé Gene Kelly pour son sourire, pour son énergie. Vittorio Gassman pour son mouvement. Clark Gable pour sa moustache. Et j'ai regardé Lassie qui était heureuse comme un chien.
Je suis encore dans la petite enfance.
J'ai pu goûter à l'humiliation dans mon enfance. Certaines scènes de Brice m'ont permis d'exorciser ça.
Dès que tu as envie de faire quelque chose ou même de dire quelque chose, cette sincérité peut être prise comme de l'arrogance.
J'aime les choses simples. J'aime être en famille dans le Sud et jouer à la pétanque.
Donald Trump est un danger pour le monde, et je ferai tout pour contrer la peur et la haine qui s'y sont installées.
J'aime le chaud-froid, le sucre-sel, être capable de jouer des choses exagérées et dramatiques - dans le même film. Tout comme dans ma vie, je peux être très drôle et parfois presque éteint.
Ce qui compte pour moi, c'est ma propre estimation, et je suis très dur avec moi-même. Je dois être fier de ce que j'ai fait et je travaille dur pour cela. J'ai eu une éducation très chrétienne... beaucoup de culpabilité. Une bonne chose, ça vous garde sain d'esprit.
J'ai commencé à vivre véritablement à 20 ans. Avant, j'étais en veille. J'observais.
Pour certains, il est impensable de remporter l'Oscar et d'avoir des doutes.
Je ne me sentirai jamais légitime ou arrivé. Je m'angoisse à chaque fois. Je recrée du doute et donc du plaisir.
La folie médiatique fait qu'on veut absolument que tu deviennes quelqu'un d'autre.
Je fais ce métier en m'amusant, sans y croire beaucoup. Ça ne fait pas chic de dire ça, mais le cinéma, c'est quand même un jeu de petit garçon.
Je ne me suis jamais préoccupé des étiquettes que les gens veulent vous mettre. Ce qui compte pour moi, c'est ma propre estimation.
J'ai regardé beaucoup de films de Douglas Fairbanks. Il a toujours joué le même rôle avec une moustache. Zorro avait une moustache. Le mousquetaire avait une moustache. Tarzan avait une moustache.
Avoir une fille m'a rendu homme.
J'apprends à être heureux et à le dire.
Je ne suis pas un acteur américain. Je suis un acteur français. Je vais continuer en France. Si je pouvais faire un autre film muet en Amérique, je le ferais !
J'ai découvert que le film muet est presque un avantage. Vous devez juste penser au sentiment que cela peut montrer. Aucune ligne ne la pollue. Il n'en faut pas beaucoup - un regard, un battement de cils - pour que l'émotion soit vive.
Clooney est un intelligent, qui observe, qui imite énormément les gens. Il est très joueur, très amical, très copain.
Quand je clame mon envie de rester en France alors qu'on me voit partir sur les tournages du Scorsese et du Clooney, je suis sûr que certains pensent que c'est de la démagogie.
Ce qui m'intéresse dans Brice, ce n'est pas "Je t'ai cassé" ou "Salut, ça farte ?" que la presse a retenus, c'est ce personnage en attente sur sa planche sur une mer d'huile qui dit : "Le surf, c'est pas un sport, c'est un rêve."
J'aime danser en général et faire danser les filles. Ma génération ne le fait pas assez.
Je recycle. J'ai une maison dans le sud de la France et j'ai un petit jardin. Je m'appelle Dujardin - "du jardin". Je cultive des carottes, des poivrons, des fraises, des haricots verts et des choses pour les salades, mais il y a beaucoup de sangliers partout et ils volent la nourriture.
Je n'aime pas avoir trop de projets en cours. J'aime me concentrer sur ce qui est à portée de main.
Trump aime détester. Trump a peur. Trump a toujours tort.
Je veux travailler avec un réalisateur qui devient mon frère, mon père, pendant deux mois. Vous vous donnez à cette personne.
Je ne connais pas vraiment Hollywood, mais vivre à L.A. était très motivant et inspirant. Les lumières, les figurants, leurs visages américains, l'énergie, le Théâtre Orpheum. C'était très inspirant.
Je ne me soucie pas de mon image.
Je ne me représente pas comme une star, mais comme un acteur qui veut faire des films.
En tant qu'acteur et réalisateur, vous devez prendre des risques, même si je n'aime pas dire ce mot. Vous pouvez faire une erreur.
Je me trouve mieux maintenant qu'à 20 ans. Je me ressemble enfin.
Ce que je ne veux pas, c'est commencer à réfléchir à ce que je vais dire. C'est là où ça devient suspect, quand tu n'es plus naturel.
Je ne veux pas que tout le monde m'aime, et je ne choisis pas qui m'aime. Vous devez leur donner le choix, leur donner l'option.
C'était toujours à propos de l'histoire plutôt que du personnage.
Je ne veux pas devenir une superstar et ne plus voir ma famille.