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Ce sont eux qui, médians avec impunité, Protecteurs de la fraude et de l'iniquité, Infectent tous les coeurs de leurs lâches maximes : Et l'abus du pouvoir enfante tous les crimes.
Jean-François de La Harpe
Quel homme implacable en sa rage inhumaine, au défaut de l'amour veut mériter la haine, et s'assurer du moins cet horrible plaisir, de déchirer un coeur qu'il n'a pu conquérir ?
L'erreur fit les tyrans, et la loi vient des Cieux.
Le coeur, pour se donner, a-t-il besoin d'espoir ?
Contre l'amour sans doute il n'est point de défense ; Mais que la solitude ajoute à sa puissance !
Et des boyaux du dernier prêtre - Serrons le cou du dernier roi.
Je ne demande point un rang ni des honneurs ; Combattre est mon seul voeu, me venger est ma gloire Et tout soldat est grand dans un jour de victoire.
Non, ce n'est pas la loi, c'est l'abus que j'accuse.
Le malheur corrompt tout dans les coeurs abattus ; Et la rendre au bonheur, c'est la rendre aux vertus.
Le moment du péril est celui du courage.
Tout, jusqu'à la vérité, trompe dans ses écrits.
On affaiblit toujours ce qu'on exagère.
Il n'est que les grands coeurs Qui sentent la pitié que l'on doit aux malheurs, Qui sentent d'un bienfait le plaisir et la gloire.
On ne pardonne point à qui nous fait rougir.
Un bienfait n'avilit que les coeurs nés ingrats.
En France, le premier jour est pour l'engouement, le second pour la critique et le troisième pour l'indifférence.
Shakespeare lui-même, tout grossier qu'il était, n'était pas sans lecture et sans connaissances : ses oeuvres en fournissent la preuve.
On affaiblit toujours tout ce qu'on exagère, Je crois sa douleur vive, et la crois passagère.
L'abus du pouvoir enfante tous les crimes.
O ma tendre musette, - Musette des amours.
Le plaisir des bons coeurs, c'est la reconnaissance.
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