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La guerre, l'art de tuer en grand et de faire avec gloire ce qui, fait en petit, conduit à la potence.
Jean Henri Fabre
Le savoir humain sera rayé des archives du monde avant que nous ayons le dernier mot d'un moucheron.
Nous sommes des aveugles-nés en face de l'insondable inconnu qui nous enveloppe ; mille et mille questions surgissent sans réponse possible.
Voulez-vous réussir dans les choses de l'intelligence ? L'infaillible moyen est d'y penser toujours.
L'homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation.
Disparaisse l'homme, disparaisse l'homme aboli par ses sottises, et les fêtes du renouveau ne seront pas moins solennelles, célébrées par la fanfare du merle.
Tout doit rentrer dans le creuset rénovateur où la mort verse continuellement de la matière pour la continuelle floraison de la vie.
Les ruines elles-même doivent périr.
Que ne ferait-on pas dans l'espoir d'une idée !
Pour tous ces primitifs, crâne très réduit, cervelle d'idiot. La brute antique est avant tout une atroce machine qui happe, un ventre qui digère. L'intellect ne compte pas encore. Cela viendra plus tard.
Ils craignent qu'une page qui se lit sans fatigue ne soit pas toujours l'expression de la vérité.
Tout finit afin que tout recommence, tout meurt afin que tout vive.
Le ménage correct n'est plus possible du moment que la maison s'effondre chaque jour.
L'égalité, la seule égalité en ce monde, l'égalité devant l'asticot.