Images
Fais des bébés, fais des bébés Ca fera peut-être des cadavres pour leurs saletés de bombes Mais aussi des cerveaux pour ne pas qu'elles tombent.
Jean-Jacques Goldman
Passent les jours, vides sillons Dans la raison et sans amour Passe ma chance, tournent les vents Reste l'absence, obstinément.
On saura jamais ce qu'on a vraiment dans nos ventres Caché derrière nos apparences L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ? Ou le pire ou le plus beau ?
L'âge est un dernier long voyage. Un quai de gare et l'on s'en va. Il ne faut prendre en ses bagages. Que ce qui vraiment compta.
Y'a que les routes qui sont belles Et peu importe où elles mènent.
J'ai beau me dire qu'il faut du temps J'ai beau l'écrire noir sur blanc Quoi que je fasse Où que je sois Rien ne t'efface Je pense à toi.
Je marche parce que l'éducation marche mal. Je marche parce que trop de pères reculent. Je marche parce que l'intégration boîte. Je marche parce qu'il faut avancer.
Je suis de ceux que la foule rassure On ne peut être rien que parmi des milliers.
Nous avons tous été vainqueurs, même le dernier des derniers Une fois au moins les meilleurs, nous qui sommes nés.
On a tant besoin que l'on ait besoin de nous.
Parfois, même tout donner n'est pas forcément suffire.
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile
Mon succès m'a offert la plus chère des libertés : celle de pouvoir me taire quand je n'ai pas envie de parler.
Un simple geste d'humain Quand se desserrent ainsi nos poings Quand s'écartent nos phalanges Sans méfiance, une arme d'échange Des champs de bataille en jardin.
On n'écrit bien mieux qu'on ne dit, on ose tout ce que la voix bannit.
Des vies qui nous attirent De brûlures et de clous Oui, mais ne pas les vivre C'est encore pire que tout.
On m'a dit : c'est qu'une étincelle avant l'obscurité - Juste un passage, un arc-en-ciel, une étrange absurdité - Des frères, des tendres, des trésors à chercher - Des vertiges à prendre, à comprendre et des filles à caresser - J'me suis dit : Bonne idée !
Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours.
Garde cette chance Que nous t'envions en silence Cette force de penser que le plus beau reste à venir.
On n'échappe à rien, pas même à ses fuites.
Les amants se perdent en s'aimant.
Il faudra que tu apprennes A perdre, à encaisser Tout ce que le sort ne t'a pas donné Tu le prendras toi-même Mais chaque victoire ne sera que la tienne Et toi seule en sauras le prix.
On pardonne un jour tous les faits de guerre. On n'oublie guère les effets de l'amour.
On n'avoue rien si l'on est innocent Les mots sont vains, les mystères indulgents.
Passe ma chance Tournent les vents Reste l'absence Obstinément.
Que faut-il, quelle puissance, Quelle arme brise l'indifférence ?
Il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur.
Le plus dur, ce n'est pas de devenir célèbre. C'est de retourner à l'anonymat.
Les rockers engagés sont nos derniers des justes Ils nous sauvent peut-être pendant qu'on s'amuse.
Les dingos, les vrais marginaux Sont dans les palaces, pas dans les ghettos
Une chanson est forcément populaire.
Il n'y a rien de pire que l'amour, sauf de ne pas aimer.
Il n'y a pas de suicide au Sahel Pas de psychiatre en plein désert Pas d'overdose à Kinshassa Réponses ou questions ? Je sais pas.
Les femmes sont des fleurs offertes à nos désirs, - Mais il faut prendre leur coeur avant de les cueillir.
Il y a une question dans "je t'aime" - Qui demande "et m'aimes-tu, toi ?"
Un des problèmes, c'est de ne jamais oublier qu'une foule, c'est plein d'individus.
Si tu as la force et la foi L'or est à portée de tes doigts.
Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance.
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force Mais tout ce que je pouvais, ça n'était pas encore assez Pas assez.
Et si j'étais né en 17 à Leindenstadt Sur les ruines d'un champ de bataille Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens Si j'avais été Allemand.
Le véritable amour c'est quand un silence n'est plus gênant.
T'échappes à la police, pas aux statistiques.
Pour aimer très fort, il faut savoir haïr très fort.
Nos raisons renoncent Mais pas nos mémoires.
On ne change pas On met juste les costumes d'autres sur soi On ne change pas Une veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit On ne grandit pas On pousse un peu, tout juste Le temps d'un rêve, d'un songe Et les toucher du doigt.
Quand on aime on a tort, on est stupide, on est sourd.
J'étais parti pour me trouver Je ne reviens que pour aimer.