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Qui se défend se diminue.
Jean Jaurès
Quand les partis en sont à se dénoncer et à se soupçonner ainsi, ils n'ont plus qu'à se décimer au plus vite et se tuer les uns les autres.
Le communisme doit être l'idée directrice et visible de tout le mouvement.
Le courage, c'est de surveiller exactement sa machine à filer ou à tisser, pour qu'aucun fil ne se casse, et de préparer cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel où la machine sera la servante commune des travailleurs libérés.
La science est, en outre, universelle ; ses constatations, ses découvertes, ses démonstrations valent pour tous les peuples et pour tous les hommes.
C'est en poussant à bout le mouvement économique que le prolétariat s'affranchira et deviendra l'humanité.
Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience.
Le courage, c'est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces ; c'est de garder dans les lassitudes inévitables l'habitude du travail et de l'action.
Vous êtes, Monsieur, d'une ignorance encyclopédique.
L'histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l'invincible espoir.
C'est dans ce discours que Mirabeau a donné la plus puissante et la plus éblouissante formule de ce que nous appelons aujourd'hui la grève générale.
L'histoire humaine n'est qu'un effort incessant d'invention, et la perpétuelle évolution est une perpétuelle création.
La terre a été longtemps plus grande que l'homme, et elle a imposé à l'humanité la loi de la dispersion.
On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est.
C'est la force de la passion qui crée la force de la règle.
Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire, c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.
La bourgeoisie possédante s'effraie plus de l'armement général du peuple que du droit de coalition.
Nous n'avons pas de la tolérance, mais nous avons, à l'égart de toutes les doctrines, le respect de la personnalité humaine et de l'esprit qui s'y développe.
Jamais depuis quarante ans l'Europe n'a été dans une situation plus menaçante et plus tragique que celle où nous sommes à l'heure où j'ai la responsabilité de vous adresser la parole.
On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre.
Sans la République, le Socialisme est impuissant, sans le Socialisme, la République est vide.
L'affirmation de la paix est le plus grand des combats.
Si grands qu'ils aient été, Cambon et Carnot ont été des administrateurs, non des gouvernants.
La cruauté est un geste de servitude : car elle atteste que la barbarie du régime oppresseur est encore présente en nous.
Du moins, malgré leurs fautes, les Girondins surent-ils, en cette période, communiquer au pays le sublime enthousiasme qui atténuait le péril.
Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d'internationalisme y ramène. Un peu de patriotisme éloigne de l'Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène.
L'abondance est le fruit d'une bonne administration.
Le courage c'est de dominer ses propres fautes, d'en souffrir mais de n'en pas être accablé et de continuer son chemin.
C'est qu'au fond, il n'y a qu'une seule race : l'humanité.
L'oeuvre d'art, quand elle est vraiment belle, est quelque chose de complet, d'achevé.
Ainsi se déposent peu à peu dans un coeur d'homme les éléments troubles dont se forme la trahison.
Déjà la guerre apparaissait comme une immense industrie.
Le courage pour vous tous, courage de toutes les heures, c'est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre, physiques et morales, que prodigue la vie.
Le courage, c'est d'agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l'univers profond, ni s'il lui réserve une récompense.
Les progrès de l'humanité se mesurent aux concessions que la folie des sages fait à la sagesse des fous.
Plus le Conseil de la Commune se dérobe, plus les hommes d'action le pressent.
La vraie philosophie de l'histoire consiste à suivre la formation de ce patrimoine humain, à dresser, de période en période, l'inventaire de l'humanité.
Dans ce siècle de concurrence sans limite et de surproduction, il y a aussi concurrence entre les armées et surproduction militaire : l'industrie elle-même étant un combat, la guerre devient la première, la plus excitée, la plus fiévreuse des industries.
L'état social favorise et augmente la liberté.
Le courage, c'est d'être tout ensemble et quel que soit le métier, un praticien et un philosophe.
Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir.
Les ruses, les mensonges, les trahisons, les demi-mesures qui dans le danger de la patrie sont l'équivalent de la trahison.
Un rendez-vous de plaisir où abondaient, depuis bien des années, intrigants, financiers, chevaliers d'industrie, filles de joie.
L'Assemblée semblait avoir perdu toute vertu de décision, et ses décrets étaient purement négatifs.
Une France appauvrie et comme anémiée par le ralentissement de l'activité économique.
La patrie n'est pas une idée épuisée, c'est une idée qui se transforme et s'agrandit.
Est dirigeant celui qui accepte de prendre les risques que les dirigés ne veulent pas prendre.
Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage.
Je n'ai jamais séparé la République des idées de justice sociale, sans laquelle elle n'est qu'un mot.
La révolution française a préparé indirectement l'avènement du prolétariat. Elle a réalisé les deux conditions essentielles du socialisme, la démocratie et le capitalisme. Mais elle a été, en son fond, l'avènement politique de la classe bourgeoise.