Images
Quel que soit l'être de chair et de sang qui vient à la vie, s'il a figure d'homme, il porte en lui le droit humain.
Jean Jaurès
Qu'est-ce que l'idéal ? C'est l'épanouissement de l'âme humaine. Qu'est-ce que l'âme humaine ? C'est la plus haute fleur de la nature.
La liberté, c'est l'enfant de la classe ouvrière, née sur un grabat de misère, et de mine chétive encore, mais qui porte en soi une incomparable vitalité secrète et dont le regard de flamme appelle la liberté d'un monde nouveau.
Petitesse des vanités, bassesse des haines.
C'est par la liberté et par l'ampleur croissaante des échanges que se réalisera peu à peu l'unité humaine.
Comme un crible animé d'un mouvement de plus en plus rapide, la Révolution, à mesure qu'elle s'accélère, sépare des intérêts d'abord confondus.
Ce n'est que par la libre fédération des nations autonomes, répudiant les entreprises de force et se soumettant à des règles de droit, que peut être réalisée l'unité humaine.
Chapelier constata que l'insuffisance des salaires était une sorte d'esclavage.
il n'y a pas dans la conscience sociale du prolétariat universel une seule protestation contre le régime capitaliste qui ne condamne en même temps par une logique invincible les annexions violentes pratiquées sur des peuples qui n'acceptent pas l'autocratie militaire de l'étranger.
L'armée française a une admirable tradition intellectuelle.
La propriété foncière est mère d'inégalité et de brutalité.
La hausse des denrées tenait peut-être pour une part à leur rareté, mais elle tenait surtout à la baisse énorme, au discrédit toujours croissant de l'assignat.
Ils étaient simplement la reconnaissance d'une dette de l'Etat et une assignation donnée aux créanciers sur ce gage précis : les biens d'Eglise.
La République c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir sa part de la souveraineté.
Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail.
En France, on fait sa première communion pour en finir avec la religion ; on prend son baccalauréat pour en finir avec les études, et on se marie pour en finir avec l'amour... et on fait son service pour en finir avec le devoir militaire.
Le courage, ce n'est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peut résoudre ; car le courage est l'exaltation de l'homme, et ceci en est l'abdication.
Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.
Laïcité de l'enseignement, progrès social, ce sont deux formules indivisibles. Nous lutterons pour les deux.
N'ayant pas la force d'agir, ils dissertent.
Donner la liberté au monde par la force est une étrange entreprise pleine de chances mauvaises. En la donnant, on la retire.
Votre société violente et chaotique, même quand elle veut la paix, même quand elle est à l'état d'apparent repos, porte en elle la guerre, comme la nuée dormante porte l'orage.
La loi de la pesanteur n'agit pas sur les sociétés humaines, et ce n'est pas dans les lieux bas qu'elles trouvent leur équilibre.
Partout où il y a des patries, c'est-à-dire des groupes historiques ayant conscience de leur continuité et de leur unité, toute atteinte à la liberté et à l'intégralité de ces patries est un attentat contre la civilisation, une rechute en barbarie.
Il est bien vrai que la beauté de la science et de l'art est consolatrice.
A celui qui n'a rien, la patrie est son seul bien.
Nous combattons l'Eglise et le christianisme parce qu'ils sont la négation du droit humain et renferment un principe d'asservissement humain.
Les révolutions animent toutes les passions.
La paix n'est qu'une forme, un aspect de la guerre : la guerre n'est qu'une forme, un aspect de la paix : et ce qui lutte aujourd'hui est le commencement de la réconciliation de demain.
Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
Mais la Commune, effrayée de sa responsabilité, ne parlait à Paris que d'une voix un peu basse et sourde.
C'est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source.
Ce que Danton demande à la Convention, c'est d'abolir la dualité du pouvoir délibérant et du pouvoir exécutif.
Le pouvoir se mesure à l'audace.
Cette sorte de paresse qui souvent l'alanguissait (Danton) et qui ne lui permettait guère que des accès d'énergie et de brusques réveils.
Le courage, aujourd'hui, ce n'est pas de maintenir sur le monde la sombre nuée de la guerre, nuée terrible, mais dormante, dont on peut toujours se flatter qu'elle éclatera sur d'autres.
Parce que le milliardaire n'a pas récolté sans peine, il s'imagine qu'il a semé.
Aller à l'idéal et comprendre le réel.
Ces déracinements profonds ne vont pas sans d'innombrables meurtrissures, et il y a toujours quelque fibre du passé qui souffre dans les coeurs même les mieux renouvelés.
Ainsi la force interne de la Révolution désagrégeait les résistances.
La peine de mort est contraire à ce que l'humanité depuis deux mille ans a pensé de plus haut et rêve de plus noble.
Il faut aller à l'idéal en passant par le réel.