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Même si le feu est déjà dans la maison, si l'on a encore cette possibilité, il faut sans attendre appeler les pompiers.
Jean-Marie Adiaffi
Il faut être reconnaissant a la main criminelle qui met du piment dans tes yeux : cela te les ouvre, te révèle le monde et te dévoile la profondeur abyssale de la vie.
Couper le tronc, les branches, les feuilles d'un arbre est chose aisée, tandis que la destruction des racines requiert de la patience.
On ne peut reprocher à un malade d'être obsédé par les soins qui peuvent le sauver.
Seuls le sang, la famille, l'histoire, le temps, identifient un être humain. Le sang est la meilleure carte d'identité.
Sur toute la terre, là où naît la vérité, la liberté, l'amour, naît Dieu.
Le pouvoir moral et spirituel s'enracine dans le fin fond du temps, dans l'histoire des peuples libres, dignes et fiers.
Tout homme qui est né a une double naissance.
Quiconque revendique la totale liberté entière et pleine, revendique la totale responsabilité entière et pleine.
La science, dans ses résultats, est plus magique que la magie : c'est une magie à preuves !
Est-ce vouloir dépasser ses propres forces que de vouloir être ce que l'on est ?
La corruption est l'une des mamelles nourricières de la politique.
Dans le match rude, dur, inhumain de la vie, aucun joueur ne fait de passe à un autre joueur.
Si le temps est mis à mort, sacrifié, l'homme est libéré du poids funeste de l'Histoire.
Le sacré est tout à la fois un facteur primordial de la réalisation individuelle et un outil de régulation des sociétés. Son oubli et son rejet sont l'une des causes de la violence et de la corruption.
La patience est la mère de toute pédagogie.
On ne peut remplir que ce qui est vide.
L'impuissance du pouvoir contre l'individu réellement libre est une des grandes chances de libération de l'homme, c'est le grain de sable de son destin, sa grandeur.
Quand une colère larvée au sein d'un peuple enfle et se développe sans s'accompagner d'une conscience révolutionnaire claire, on assiste à un rabâchage piteux, un radotage stérile du mot changement qui ne recouvre aucune réalité et conduit à des tâtonnements sans contenu concret ni mobilisateur.
Le monde n'est qu'un vaste mensonge, un bouquet de douleurs, un complot contre la vie, un funeste complot contre la liberté et la justice.