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Celui qui communie se perd en Dieu comme une goutte d'eau dans l'océan. On ne peut plus les séparer.
Jean-Marie Vianney
Le coeur des méchants est une fourmilière de péchés. Il ressemble à un morceau de viande gâtée que les vers se disputent.
Celui qui a conservé l'innocence de son baptême est comme un enfant qui n'a jamais désobéi à son père.
La grâce de Dieu nous aide à marcher et nous soutient. Elle nous est nécessaire comme les béquilles à ceux qui ont mal aux jambes.
Les saints n'étaient pas attachés aux biens de la terre ; ils ne songeaient qu'à ceux du ciel. Les gens du monde, au contraire, ne songent qu'au temps présent.
Notre langue ne devrait être employée qu'à prier, notre coeur qu'à aimer, nos yeux qu'à pleurer.
La foi, c'est parler à Dieu comme à un homme.
Nos fautes sont comme des grains de sable en face de la grande montagne des miséricordes de Dieu.
Il y a deux cris dans l'homme, le cri de l'ange et le cri de la bête. Le cri de l'ange, c'est la prière ; le cri de la bête, c'est le péché.
Dans le monde, on cache le ciel et l'enfer : le ciel, parce que si on en connaissait la beauté on voudrait y aller à tout prix ; l'enfer, parce que si on en connaissait les tourments, on voudrait les éviter coûte que coûte.
La vie intérieure est un bain d'amour dans lequel on se plonge.
Le Bon Dieu aura plus tôt pardonné à un pécheur repentant qu'une mère n'aura retiré son enfant du feu.
Il faut travailler en ce monde, il faut combattre. On aura bien le temps de se reposer toute l'éternité.
Il ne faut pas considérer le travail, mais la récompense.
Il y en a beaucoup qui sortent de ce monde sans savoir ce qu'ils y sont venus faire, et sans s'inquiéter davantage. Ne faisons pas de même.
Dieu n'a pas besoin de nous : s'il nous commande de prier c'est qu'il veut notre bonheur, et que nous bonheur ne peut se trouver que là.
Allez de monde en monde, de richesse en richesse, vous ne trouverez pas votre bonheur. La terre entière ne peut pas plus contenter une âme immortelle qu'une pincée de farine, dans la bouche d'un affamé, ne peut le rassasier.
Le calomniateur est semblable à la chenille qui en se promenant sur les fleurs, y laisse sa bave et les salit.
Si, à ma mort, je m'aperçois que Dieu n'existe pas, je serai bien attrapé, mais je ne regretterai pas d'avoir passé ma vie à croire à l'amour.
La prière, c'est l'élévation de l'âme jusqu'au ciel.
Pour notre corps, la mort n'est qu'une lessive.
Dans cette union intense qu'est la prière, Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble.
Il n'y a rien de plus grand que l'homme, et rien de plus petit. Il n'y a rien de plus grand quand on regarde son âme, rien de plus petit quand on regarde son corps.
Jamais personne n'a été damné pour avoir fait trop de mal ; mais beaucoup sont en enfer pour un seul péché mortel dont ils n'ont pas voulu se repentir.
C'est beau de pouvoir plaire à Dieu, si petits que nous sommes.
La prière est une rosée embaumée ; mais il faut prier avec un coeur pur pour sentir cette rosée.
Oh ! je soutiens un combat contre quatre médecins ? - S'il en vient un cinquième, je suis mort.
Une âme pure est comme une belle perle. Tant qu'elle est cachée dans un coquillage, au fond de la mer, personne ne songe à l'admirer. Mais si vous la montrez au soleil, cette perle brille et attire les regards.
Notre âme est emmaillotée dans notre corps, comme un enfant dans ses langes : on ne lui voit que la figure.
Si nous savions toujours entretenir le feu de l'amour de Dieu dans notre coeur par des prières et des bonnes oeuvres, il ne s'éteindrait pas.
Plus on connaît les hommes, moins on les aime. C'est le contraire pour Dieu ; plus on le connaît, plus on l'aime.
Si nous y réfléchissions, nous élèverions sans cesse nos regards vers le ciel, notre véritable patrie. Mais nous nous laissons emporter çà et là par le monde et nous ne songeons pas à l'unique chose qui devrait nous occuper.
Une fois, il a mis le feu aux rideaux de mon lit... Une autre fois il prit mon lit et le promena dans la chambre comme un lit à roulettes.
Dans l'âme unie à Dieu, c'est toujours le printemps.