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Entre paroles et silence logent plus d'une vérité.
Jean-Pierre Guay
Je t'aime ce serait bien si j'étais Jack Kerouac on viendrait déposer des fleurs sur notre amour.
Il neigera à peine moins d'une dizaine de fois je marche en pensant à tous ceux et à toutes celles que j'ai aimés que j'aime toujours.
Pas étonnant que nos solitudes soient plus nombreuses, le sentiment de notre isolement, plus vif. Chaque homme, en sa conscience, recommençant l'éternité.
Dieu garde pour lui la vision du bonheur. On peut essayer de l'imaginer, passe encore. L'analyser, c'est peine perdue.
C'est en nous seuls que nous pouvons trouver ce que nous demandons aux autres de nous donner.
La grâce a un pouvoir machiavélique. Elle écarte de sa route tout ce qui ne vient pas à elle.
Ce sont les jeunes qui vieillissent. Ceux qui ont atteint leur maturité n'y pensent plus.
La pauvreté ça s'apprend comme le reste, c'est encore le meilleur choc qu'on puisse attendre du futur.
On tolère mal la paix qui se fonde sur la liberté.
On ne se met pas en colère contre ses ennemis. La colère ne vient qu'à ceux qui se disent amis.
A deux on possède mieux la vie, on s'en échange les contraintes, on passe du pourquoi au comment.
Mon coeur sous les bruits sous les mensonges commence à saigner.
Dis-moi, quelle violence est pire que le silence ?
A trente ans, les hommes ont déjà fini de se connaître par le coeur. Le calcul leur suffit.
L'amour se pratique, s'apprend et se partage, l'amour passe au travers des haines comme la lumière dans les atomes.
Aux lâches, tout peut être pardonné. Aux désespérés, rien.
Je t'aime sans savoir qui tu es je t'aime sans savoir qui je suis tiens comme si c'était toi maintenant qui entrais dans l'errance comme j'aime encore les pavés oubliés dans les terrains vagues et le vieux bois relancé par les vagues sur les plages amour aveugle amour voyant amour visionnaire.
Il n'y a pas de plus incohérent qu'une femme. Sauf un homme.
Connaître, c'est se libérer. Mais il n'y a de liberté qu'en amour. Et aimer se dit de Dieu, non pas de l'homme.
Fais ce que tu crois devoir faire. Au bout du compte, le moment venu, tu verras ce que tu auras accompli.
Contre l'innocence on ne peut rien.
On voit ce qu'on peut voir, on vit ce qu'on peut vivre : c'est déjà beaucoup, c'est de l'infini palpable, concret, inaliénable, vivre aujourd'hui, c'est déjà n'être pas mort.