Citations de Jean Racine

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Le conseil le plus prompt est le plus salutaire.

Dans la nuit du tombeau, j'enfermerai ma honte.

Vous ne prétendiez point m'arrêter dans vos fers : j'ai craint de vous trahir, peut-être je vous sers.

Il pourrait se faire qu'en voulant me dire des injures vous en disiez au meilleur de vos amis.

- Ils ne se verront plus.

Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, - Et crois toujours la voir pour la première fois.

La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ?

Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée : C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.

Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée. - Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers... - Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, - Charmant, jeune, traînant tous les coeurs après soi, - Tel qu'on dépeint nos Dieux, ou tel que je vous voi.

J'adore le Seigneur, on m'explique sa loi, Dans son livre divin, on m'apprend à la lire.

Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, - Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?

Heureux, dit-on, le peuple florissant - Sur qui ces biens coulent en abondance.

Comme ce n'est qu'une fièvre intermittente et fort légère, il s'en tirera aisément par le quinquina, auquel il a, comme vous savez, grande dévotion.

Je ne crains que le nom que je laisse après moi. Pour mes tristes enfants quel affreux héritage !

Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix et poursuit l'innocence.

L'audace et le mépris sont d'infidèles guides.

Et comptez-vous pour rien Dieu qui combat pour nous ?

Il commande au soleil d'animer la nature, et la lumière est un don de ses mains ; mais sa loi sainte, sa loi pure est le plus riche don qu'il ait fait aux humains.

Elle n'a que vous seul. Vous êtes en ces lieux Son père, son époux, son asile, ses dieux.

Vous armez contre Troie une puissance vaine, Si dans un sacrifice auguste et solennel Une fille du sang d'Hélène De Diane en ces lieux n'ensanglante l'autel. Pour obtenir les vents que le ciel vous dénie, Sacrifiez Iphigénie.

Que ma bouche et mon coeur, et tout ce que je suis, Rendent honneur au Dieu qui m'a donné la vie.

Seigneur, trop d'amertume aigrirait vos reproches.

Qu'à ce monstre à l'instant l'âme soit arrachée.

Je ne vous ferai point des reproches frivoles : Les moments sont trop chers pour les perdre en paroles.

Vous croyez qu'abusant de mon autorité, - Je prétends attenter à votre liberté ?

Ainsi tout mon espoir - N'est plus qu'au coup mortel que je vais recevoir.

Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce, qui me charme toujours et jamais ne me lasse.

On l'entend bien toujours : qui voudra mordre y morde.

Je ne m'abaisserai pas au point de... Votre fierté, Porus, ne se peut abaisser.

Ce champ si glorieux où vous aspirez tous, si mon sang ne l'arrose, est stérile pour vous.

Puisqu'après tant d'efforts ma résistance est vaine, Je me livre en aveugle au destin qui m'entraîne. J'aime : je viens chercher Hermione en ces lieux, La fléchir, l'enlever, ou mourir à ses yeux.

C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit.

Hé bien ! filles d'enfer, vos mains sont-elles prêtes ? Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?

Est-ce là faire droit ? Est-ce là comme on juge ?

Le soleil perce l'ombre obscure ; Et les traits éclatants qu'il lance dans les airs, Rompant le voile épais qui couvrait la nature, Redonnent la couleur et l'âme à l'univers.

L'Europe était dans l'attente de ce qui allait arriver.

Du perfide couteau comme eux il fut frappé. Mais Dieu du coup mortel sut détourner l'atteinte, conserva dans son coeur la chaleur presque éteinte...

Il vous fait de mon sort arbitre souveraine.

Pour elles, à sa porte élevant ce palais, - Il leur y fit trouver l'abondance et la paix.

Quels assauts, quels combats j'ai tantôt soutenus !

C'est Vénus toute entière à sa proie attachée.

Les malheurs sont souvent enchaînés l'un à l'autre.

Mon unique espérance est dans mon désespoir.

On dit même qu'au trône une brigue insolente - Veut placer Aricie et le sang de Pallante.

Aimer un être, c'est le rendre transparent.

Ainsi de leurs flatteurs les rois sont les victimes ; Vous avancez leur perte en approuvant leurs crimes ; De la chute des rois vous êtes les auteurs ; Mais les rois en tombant entraînent leurs flatteurs.

Les gardes, sans tarder, l'ont ouverte à genoux.

Hélas ! je me consume en impuissants efforts, - Et rentre au trouble affreux dont à peine je sors. - Mourrai-je tant de fois sans sortir de la vie ?

Je perds trop de moments en des discours frivoles : - Il faut des actions, et non pas des paroles.

Je l'aime, et ne veux plus m'en taire, puisqu'enfin pour rival je n'ai plus que mon frère. Tu ne t'attendois pas sans doute à ce discours ; mais ce n'est point, Arbate, un secret de deux jours.

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