Images
Mais j'ai cru vous devoir avertir par avance ; Et souhaitant surtout qu'il ne vous surprît pas, Dans votre appartement j'ai retenu ses pas.
Jean Racine
La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première.
Du moins, et Josabet, comme moi, l'a pu voir, tantôt à son aspect je l'ai vu s'émouvoir ; j'ai vu de son courroux tomber la violence.
Quand je verrai ces yeux armés de tous leurs charmes, attachés sur les miens, m'accabler de leurs larmes, me souviendrai-je alors de mon triste devoir ?
Un je ne sais quel trouble empoisonne ma joie.
Vous qui gardant au coeur d'infidèles amours.
L'inimitié succède à l'amitié trahie.
L'on hait avec excès lorsque l'on hait un frère.
Ordonné qu'il sera fait rapport à la cour Du foin que peut manger une poule en un jour : Le tout joint au procès enfin, et toute chose Demeurant en état, on appointe la cause Le cinquième ou sixième avril cinquante-six.
Dans l'Orient désert quel devint mon ennui !
Faut-il qu'un si grand coeur montre tant de faiblesse ?
Je crains votre silence, et non pas vos injures.
Que ne fait point un coeur - Pour plaire à ce qu'il aime, et gagner son vainqueur ?
Mais enfin à l'autel il est allé tomber.
Combien de temps, Seigneur, combien de temps encore - Verrons-nous contre toi les méchants s'élever ?
Ciel ! que lui vais-je dire, et par où commencer ?
Et que puis-je au milieu de ce peuple abattu ?
Quelques crimes précèdent toujours les grands crimes.
Dans le fond des forêts votre image me suit ; La lumière du jour, les ombres de la nuit, Tout retrace à mes yeux les charmes que j'évite.
Avant que dans son coeur cette amour fût formée, j'aimois, et je pouvois m'assurer d'être aimée.
Ah ! Laisse à ma fureur le temps de croître encore ; contre mon ennemi laisse-moi m'assurer : Cléone, avec horreur je m'en veux séparer. Il n'y travaillera que trop bien, l'infidèle !
Heureux ou malheureux, il suffit qu'on me craigne.
Je crains presque, je crains qu'un songe ne m'abuse.
Une femme inconnue - Qui ne dit point son nom, et qu'on n'a point revue.
De vous laisser au trône où je serais placée.
Je chéris ta personne et je hais ton erreur.
Seigneur, je n'ai jamais contemplé qu'avec crainte l'auguste majesté sur votre front empreinte : jugez combien ce front irrité contre moi dans mon âme troublée a dû jeter d'effroi.
Le roi d'un noir chagrin paraît enveloppé : Quelque songe effrayant cette nuit l'a frappé ; Pendant que tout gardait un silence paisible, Sa voix s'est fait entendre avec un cri terrible.
Qu'est-ce qu'un nom, pour immortel qu'il soit, s'il n'est écrit au livre de vie ?
C'est ce qui me le fait justement abhorrer.
On a pris ou tué aux Allemands sept à huit cents hommes.
Mais, croyez-moi, l'amour est une autre science, Burrhus, et je ferais quelque difficulté - D'abaisser jusque-là votre sévérité
Le grand nom de Pompée assure sa conquête : c'est l'effroi de l'Asie ; et loin de l'y chercher, c'est à Rome, mes fils, que je prétends marcher.
Chacun se disputait la gloire de l'abattre.
Objet infortuné des vengeances célestes, je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes.
Seigneur, ne jugez pas de son coeur sur le vôtre.
Combien le trône tente un coeur ambitieux ! Un si noble présent me fit ouvrir les yeux.
Sa croupe se recourbe en replis tortueux.
Que ne peut l'amitié conduite par l'amour ?
Belle, sans ornements, dans le simple appareil - D'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil.
Vous que l'amitié seule attache sur ses pas, prince, dans son malheur ne l'abandonnez pas.
L'hymen n'est point toujours entouré de flambeaux.
Lasse de vains honneurs, et me cherchant moi-même, - Aux pieds de l'Eternel je viens m'humilier, - Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Mais il ne s'agit plus de vivre, il faut régner.
Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts !
Plutôt qu'ébranler la justice par la force qui fait haïr, mieux vaut se refuser une victoire décriée. On goûte un triomphe d'une heure, mais bientôt il se fane et fait la honte d'un foyer.
Je veux moins de valeur, et plus d'obéissance. Fuyez. Je ne crains point votre impuissant courroux, et je romps tous les noeuds qui m'attachent à vous.
Arrachons, déchirons tous ces vains ornements qui parent notre tête.
Porte aux Grecs cet enfant que Pyrrhus m'abandonne.
Je vous connois : je sais tout ce que je m'apprête, et je vois quels malheurs j'assemble sur ma tête ; mais le dessein est pris : rien ne peut m'ébranler.